A l’école fondamentale Mahamadou Lamine Diarra de Djicoroni para, un acte ignoble a été commis le lundi 18 avril 2016. En effet, selon la Directrice-Coordinatrice de l’établissement, le nommé Namory Coulibaly, élève turbulent de la 7ème Année B1, a allumé un briquet qu’il jeta par la fenêtre sur le cahier d’un élève qui prit aussitôt feu. Interpelée par la Direction de l’école, la grande sœur du diablotin d’élève, Mlle Fatoumata qui fait la même classe que lui, est venue à son secours en proposant à la Direction une somme de 1000 f cfa pour rembourser le cahier brûlé. La Direction a refusé la somme et a jugé nécessaire de traduire Namory devant le conseil de discipline de l’école. C’est ainsi que Fatoumata, très furieuse, a fait appel à des gros bras du quartier armés de coupe-coupes, de machettes, de haches qui sont venus saccagés les motos de certains enseignants et ont enlevé le portail de la Direction. Pour pallier à cette insécurité récurrente en milieu scolaire, la mairie de la C IV a organisé le lundi 25 avril dernier dans sa cour, une réunion avec tous les partenaires de l’école. L’objectif de cette rencontre était de trouver une solution appropriée au banditisme qui est devenu monnaie courante au sein de l’école. Placée sous la présidence du Directeur National de l’Education, M. Morifing Cissé, la réunion a regroupé le maire de la C IV, M. Siriman Bathily, les représentants de l’académie, de la police du 14ème Arrondissement, de l’école, de l’APE, du CIGES et du syndicat. Après avoir écouté les explications et les propositions de tous les participants, un comité d’élaboration d’un plan d’action de 9 membres piloté par l’adjoint au maire, Sountoumba Tounkara et un comité de suivi du plan d’action de 4 membres ont été mis en place en vue de trouver une solution définitive au problème récurrent de l’insécurité.
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LANCEMENT DE LA REVUE TRIMESTRIELLE DE LA POLICE NATIONALE
La Direction Générale de la Police Nationale (DGPN) en collaboration avec la mission EUCAP Sahel-Mali a procédé, le mardi 26 avril 2016 dans la salle de conférence de la DGPN, au lancement de la revue trimestrielle de la police nationale dénommée le journal « Gardien de la paix». La cérémonie de lancement a réuni le DG de la police, M. Moussa Ag Infahi, M. Albrecht Conze, chef de mission EUCAP Sahel-Mali ainsi que plusieurs autres personnalités. Aux dires de M. Ag Infahi, cette revue a existé à la police nationale depuis quelques années mais les derniers événements ont fait que le journal « gardien de la paix » a cessé de paraître. « Comme les conditions sont maintenant réunies, nous avons décidé de relancer la revue qui est un élément important pour la police », a-t-il martelé. Sur les sujets qui seront traités dans cette revue, Moussa Ag Infahi a fait savoir qu’ils concerneront les activités de la police en général et les divers sujets en particulier. La revue est gratuite, a-t-il ajouté. Selon M. Albrecht Conze, une police moderne doit communiquer, elle ne peut pas rester muette. Et surtout une police qui a eu un peu du mal à communiquer avec les populations pendant une très longue période a besoin de sortir de ce mutisme. La mission EUCAP Sahel-Mali a décidé de soutenir cette initiative de la DGPN.
Les Américains livreraient d'énormes quantités d'armes à Al-Qaïda
Selon Jane’s, une agence d’information militaire britannique, repris par Wikistrike, deux appels d’offre ont repéré un site internet tenu par le gouvernement américain, recherchant des sociétés de fret maritime pour transporter du matériel explosif à partir de Constanta en Roumanie pour le port d’Aqaba en Jordanie, au profit de la Navy’s Military Sealift Command, une unité de la marine étatsunienne.
«Les marchandises listées sur le document comprennent des fusils AK-47, des mitraillettes PKM, des mitrailleuses DShK, des lances missiles RPG-7 et des armes antitank guidées 9K111M», explique Jane’s.
L’appel d’offre a été lancé en novembre 2015. Un bateau chargé de presque une tonne d’armes et de munitions a quitté le port roumain de Constanta en décembre. Il a navigué jusqu’à Agalar en Turquie, un port militaire, puis a rejoint Aqaba en Jordanie. Un autre bateau chargé de plus de deux tonnes d’armes et de munitions est parti fin mars, a suivi la même route et a été aperçu pour la dernière fois sur son chemin pour Aqaba le 4 avril dernier. Selon Zero Hedge, une telle cargaison équivaut à des millions de fusils, de mitrailleuses et de lance-missiles et aussi à des milliers d’armes neuves et légères et des centaines de nouveaux missiles antitanks.
Ni la Turquie ni la Jordanie n’utilisent de telles armes, conçues du temps de l’URSS. Cela veut dire que ces armes sont destinées à la Syrie où, comme cela a déjà été rapporté pendant des années par de multiples sources indépendantes, la moitié atterrira directement dans les mains d’Al-Qaïda, qui opère en Syrie sous le nom de Jabhat al-Nusra.
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