S’enquérir de l’état d’avancement des travaux sur les chantiers, c’était l’objectif d’une visite effectuée le 22 avril dernier, par le ministre de l’Energie et de l’eau, Mamadou Frankaly Keita, qui était accompagné d’une forte délégation.
A travers cette visite, il s’agissait pour le Ministre Mamadou Frankaly Keïta de s’enquérir de l’Etat d’avancement des chantiers d’approvisionnement en eau potable du district de Bamako et de la ville de Kati, avec la phase 1 du projet de Kabala estimée à la somme à 170 milliards Fcfa.
Le Ministre et sa délégation ont visité tour à tour le château d’eau de Kalaban-Coro et le réservoir d’eau de Baco Djicoroni. La visite a permis de constater que les travaux se déroulent de façon satisfaisante et aucune crainte en mesure de handicaper le respect du planning n’a été décelée. “Ce projet de Kabala permettra de mettre fin définitivement aux problèmes de pénurie d’eau de Bamako et environs à l’horizon 2018” a souligné le ministre Kéïta qui s’est dit confiant qu’avec l’état d’évolution actuel, le délai sera respecté. “De l’Independence à nos jours, le plus gros réservoir d’eau du Mali avait un volume d’eau de 5 millions de litres. Aujourd’hui, nous sommes en train de réaliser deux réservoirs qui font 20 millions de litres d’eau par jour” a-t-il ajouté.
Après Kabala, la délégation s’est rendue à Kati pour visiter le chantier du château d’eau en construction. Les projets de Kati, Koulikoro et Koutiala, financés par la Coopération danoise, se déroulent aussi normalement, a assuré le Ministre Keita, avant de poursuivre : “Nous avons constaté que la Somagep-sa, sur financement propre, a aussi procédé à un renforcement de l’approvisionnement de la ville de Kati avec plus de 1 000 500 litres d’eau par jour”. Il a aussi regretté le fait que la Société a été victime du vol des câbles d’alimentation des pompes, qui a causé l’arrêt de la station avec un préjudice de 22 millions Fcfa, sans compter la privation de la population d’eau potable.
Prenant la parole, Boubacar Kane, le directeur général de la Somagep d’expliquer : “C’est un problème de retard dans les investissements parce que, aujourd’hui, la capacité de production de la ville est de l’ordre de 200 millions de litres par jour alors que les besoins en période de chaleur augmentent jusqu’à 350 millions de litres. Ce qui explique que beaucoup de clients qui sont en bout de réseau ou en altitude ne reçoivent pas l’eau. Mais il y a des travaux en cours, comme celui de Kabala. Des installations qui, une fois terminées, vont permettre de couvrir carrément ces besoins. Nous aurons les installations en fin 2018 et nous pourrons compter sur les premiers mètres cube d’eau produite en 2019”. Aïssata Koné