Lors de la conférence de presse animée mercredi 20 avril 2016 par le Rassemblement pour la Paix et la Réconciliation au Mali-An ka Ben, son président l’honorable Moussa Timbiné a été presque pessimiste sur le sort du Gal Amadou Aya Sanogo, quant à ce qui concerne son inclusion dans le processus de paix et de réconciliation.
Aux dires de l’honorable, si l’inclusion des ex-Présidents dans le processus de Paix et la Réconciliation s’avère incontournable, les autorités doivent prendre toutes les mesures pour que cela soit une réalité. Mais, le cas Haya Sanogo semble impossible.
En effet, l’honorable Timbiné, répondant à un confrère lui ayant demandé en tant que président de l’association sur le sort du Général Sanogo dans la marche pour la réconciliation, a expliqué que du fait que son dossier est pendant devant les tribunaux, il ne serait pas question de s’y aventurer. Manière de dire que le Capitaine-Général n’est guère concerné par les agendas de ces retrouvailles au nom de la réconciliation.
Il faut signaler par ailleurs que la Cour Pénale Internationale serait à ses trousses. Ce qui compliquerait la tâche aux autorités maliennes de l’inscrire dans le programme.
Mais, il a par la suite parlé en ces termes : « Partout où les plaies sont ouvertes, il faut les panser. Il n’y a rien qu’on ne peut résoudre au Mali ».
L’on est en droit de se demander si le Capitaine-Général ne serait pas le grand oublié de la marche vers la réconciliation. D’ailleurs que vaut ce putschiste qui est le premier responsable de la descente aux enfers du Mali ?
D.C.A