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La rencontre d’échanges dans le cadre du partenariat gagnant-gagnant entre l’Association des Editeurs de la Presse Privée (ASSEP) et la Caisse Nationale d’Assurance Maladie (CANAM) est devenue une tradition qui s’impose dans le calendrier des activités des deux structures. Ainsi, après Ségou et Sikasso en 2015, c’est Koulikoro qui était à l’honneur le week-end dernier.
Dans la capitale du Méguétan, les hommes de média ont eu l’agréable surprise d’avoir la primeur d’une information relative à la mise en œuvre d’un nouveau système informatique à la CANAM. Il s’agit du « Système d’Information Intégrée à Identification Biométrique et de type web services ». C’était à la faveur d’une journée d’information autour du thème « Système intégré de l’AMO comprenant des serveurs, des équipements d’enrôlement biométrique et de production de cartes biométriques couplées avec le NINA ». Qui a mobilisé à Koulikoro : la directrice du système informatique Diaminatou Sangaré pour entretenir les journalistes sur cette innovation à la CANAM, dont l’objectif est de parer aux difficultés de mise en œuvre de l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO), notamment la fraude, l’ouverture des droits, la lourdeur dans le paiement des prestataires, la disponibilité des cartes, etc.
L’évènement a été co-présidé par le directeur de cabinet du Gouverneur de Koulikoro, Ouénégé Diarra et le directeur à l’appui aux Organismes gestionnaires délégués (OGD), Seryba Traoré. C’était en présence du Maire de Koulikoro, Cheick Traoré, du président et du secrétaire général de l’ASSEP, Birama Fall et Bissidiki Touré, les artisans de cette belle initiative, et plusieurs cadres de la Direction Générale de la CANAM, notamment le patron de la communication, Aliou Mady Diallo et son équipe.
A noter que dans les différentes interventions qui ont émaillé la cérémonie d’ouverture, le partenariat Presse et CANAM a été salué.
Le directeur de cabinet du Gouverneur de Koulikoro est revenu sur les difficultés d’adhésion des bénéficiaires au départ. Mais, grâce à l’intelligence de l’actuel directeur général, Luc Togo, qui a fortement impliqué la presse dans la campagne de sensibilisation, le produit a finalement été accepté par ceux-là même qui ne voulaient pas en entendre parler.
Selon le Docteur maison, Mamadi Diawara, la CANAM est aujourd’hui inondée de demandes d’adhésion.
C’est pour prendre en charge toutes les demandes et traiter les dossiers dans la célérité requise, qu’il a été demandé à la CANAM de prendre les dispositions pour basculer vers un système de carte de santé unique numérisée dans le cadre du contrat de performance 2014 du département. A cet effet, il a été demandé à la CANAM de créer les conditions de migration vers un système de carte de santé unique numérisée. Cette migration nécessite naturellement l’identification biométrique pour tous les régimes y compris les gratuités légales.
Selon la conférencière, le nouveau système de biométrie est composé d’équipements d’enrôlement biométrique, de cartes biométriques à puce, d’imprimantes à cartes, de serveur d’enrôlement biométrique, de logiciel d’enrôlement biométrique.
L’occasion était aussi opportune pour parler de la CANAM en chiffres. Selon Dr Mamadi Diawara, en 2015, la CANAM a remboursé de 14 milliards FCFA au titre de la prise en charge des fonctionnaires relevant de la Caisse Malienne de Sécurité Sociale, plus de 6 milliards FCFA pour les conventionnaires relevant de l’Institut National de Prévoyance Sociale (INPS). S’agissant des adhésions, il dira qu’il y’a 30 402 fonctionnaires civils et militaires, 26 686 fonctionnaires des Collectivités et 49 551 pensionnaires relevant de la Caisse Malienne de Sécurité Sociale (CMSS) soit au total 141 856 immatriculés à l’AMO. A ceux-ci s’ajoutent 111 630 cotisants INPS (agents en activité et retraités compris). Les demandes en traitement sont au nombre de 491 180 dossiers émanant de la CMSS et 433 009 dossiers émanant de l’INPS soit au total 924 189 dossiers en traitement.
Outre l’accroissement continu du nombre de demandes d’affiliation des usagers, le cercle de partenariat de structures conventionnées va crescendo. En plus de 10 cliniques privées conventionnées, 50 autres demandes de partenariat sont posées sur la table de la CANAM. Elles sont en train d’être examiner. C’est dire que les avantages de la CANAM ne sont plus à démontrer. Mais, l’arbre ne doit pas cacher la forêt. C’est pourquoi tous les bénéficiaires se doivent d’épauler la CANAM pour barrer la route aux fraudeurs qui risquent de plomber les ailes à cette grosse machine de sécurité sociale qui essuie les larmes aux personnes qui n’ont pas assez de moyens.
M. A. Diakité
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