Le Professeur Samba Sow qui est une sommité scientifique malienne dont la réputation dépasse les frontières du Mali et le continent africain fait aujourd’hui la fierté de tout un peuple. Il y’a quelques mois, ses efforts ont été reconnus par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) qui lui a décerné un prix pour sa détermination et le travail de qualité qu’il a fourni dans le cadre de la recherche pour l’élimination de la Méningite A en Afrique subsaharienne. Il y’a quelques jours seulement, l’Archevêque de Bamako, Monseigneur Jean Zerbo lui a envoyé une lettre dans laquelle il le félicite et l’encourage dans ses travaux de recherche contre les maladies.
Le Prof. Samba Sow, est une sommité de la médecine dont la réputation dépasse les frontières du Mali et fait aujourd’hui la fierté de toute une nation.
Avant sa distinction par l’OMS, il s’était déjà fait remarquer sur plusieurs terrains notamment la lutte farouche qu’il a menée contre la lèpre. Ses prouesses contre cette maladie ont fait de sa structure une référence dans la sous-région en matière de lutte contre la lèpre. Le Prof Samba Sow a même contracté cette maladie jusqu’à deux reprises.
Il a contribué aux avancées médicales et scientifiques dans la lutte contre la lèpre, l’ulcère de Buruli, la tuberculose et le paludisme. C’est fort de tout cela qu’il sera désigné membre de la commission scientifique de la Fondation Raoul Follereau. Les responsables de cette Fondation avaient salué son engagement aux côtés de la Fondation et au bénéfice des malades les plus défavorisés. Il est ainsi la première personnalité de race noire à intégrer cette commission depuis sa création.
En plus de cela, il a été nommé membre de la Gouvernance de l’Alliance Mondiale pour les Vaccins (GAVI), l’instance suprême de décision sur les vaccins à travers le monde.
Il dirige le Centre pour les Vaccins en Développement au Mali(CNAM) et le Centre National d’Appui à la Lutte contre la Maladie (CNAM) avec brio depuis des années où il a toujours bénéficié de la confiance des partenaires pour l’immense travail qu’il abat.
Avec l’apparition de la fièvre Ebola en Afrique de l’Ouest, les autorités maliennes ont mis en place des dispositifs sanitaires pour empêcher la maladie de franchir les frontières de notre pays. La coordination des actions sur le terrain a été confiée au Prof. Samba Sow, connu pour ses capacités à gérer ce genre de situations.
Ensuite, un centre opérationnel d’urgence contre cette maladie sera mis en place et placé sous son autorité afin qu’il coordonne toutes les actions sur le terrain dans le cadre de la lutte contre cette maladie. Il sera ensuite nommé conseiller spécial du président de la République pour la lutte contre Ebola. Un travail qu’il fait avec brio car le président IBK, selon nos sources, est très satisfait du travail qu’il fait.
Pour l’encourager dans son travail, il a reçu une lettre de félicitation de l’Archevêque de Bamako Monseigneur Jean Zerbo datant du 24 avril dernier.
Dans cette lettre, l’Archevêque de Bamako dit ce qui suit : « Môgô ba gnini fin kabo i la min ka fissa i yé. La reconnaissance des résultats de tes recherches par les instances internationales nous révèle toute la vérité de ce proverbe bambara. Alors cher Samba, accepte mes très vives félicitations à toi et à ton équipe. Ces félicitations sont portées par mes prières pour que le Seigneur continue à vous ouvrir les grands secrets de la connaissance. Alors le Mali, l’Afrique et le monde pourront porter des fruits de cette bénédiction formulée sur vous le jour béni de votre naissance. Alla Ka i na kan diya ! Vous pourrez ainsi aider le Mali, l’Afrique et le monde à gagner la bataille contre les maladies selon le vœu ardent de Papa Raoul Follereau. Que Dieu vous bénisse ! Puisse votre exemple donner l’amour des études et de la recherche à vos collaborateurs, vos cadets et toute la nouvelle génération pour que rayonne la vérité de ces paraboles : Alla ka fin bo ila min ka fissa ni iyé ! Alla ka i na kan diya ! »
A noter que l’archevêque de Bamako n’est pas à sa première fois d’encourager le Professeur Samba Sow dans le travail qu’il fait.
D . Diama