Placé sous la présidence du ministre de l’Agriculture, Kassoum Dénon, représenté par son secrétaire général, Daniel Siméon Kéléma, la 1ère session du Comité de pilotage du Projet de Programme de Renforcement de la Résilience à l’Insécurité Alimentaire au Sahel (P2RS) s’est tenue le mardi 26 avril dernier dans la salle conférence de la DFM du Ministère de l’Agriculture. Occasion pour les participants d’examiner le projet de Programme de Travail et celui du budget 2016 afin de mieux contribuer à la réduction du taux de pauvreté en améliorant la sécurité alimentaire et nutritionnelle.
« Contribuer à la réduction de la pauvreté et à l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel à travers l’accroissement de la productivité des produits agro-sylvo-pastoraux et halieutiques au Sahel », tel est l’objectif visé par le Projet 1 du Programme de Renforcement de la Résilience à l’Insécurité Alimentaire au Sahel (P2RS). Un projet dont la 1ère session du comité de pilotage s’est tenue le mardi 26 avril dernier dans la salle de conférence de la Direction des Finances et du Matériel du Ministère de l’Agriculture. C’était sous la présidence du ministre de l’Agriculture, Kassoum Dénon,qui, empêché s’est fait représenter par son secrétaire général Daniel Siméon Kéléma.
Prenant en compte l’ensemble des 13 pays membres du CILSS, à savoir le Mali, le Bénin, le Burkina Faso, la Côte-D’ivoire, le Cap Vert, la Gambie, la Guinée Conakry, la Guinée Bissau, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal, le Tchad et le Togo, le projet 1 du P2RS sera exécuté en 5 phases successives sur une durée de 20 ans. Il s’inscrit dans le cadre de la réalisation de l’objectif « zéro faim en 2032 » de l’Alliance Globale pour la Résilience au Sahel (AGIR).
Le représentant du ministre de l’Agriculture, Daniel Siméon Kéléma a rappelé au cours de son intervention, que le Projet 1 du Programme de Renforcement de la Résilience à l’Insécurité Alimentaire et Nutritionnelle au Sahel a été officiellement lancé le 16 décembre 2015, un an après la signature de l’accord de prêt et le protocole de don avec la BAD (Banque Africaine de Développement).
Après le premier décaissement sur le fonds FAD en octobre 2015, à en croire le représentant du ministre de l’Agriculture, Daniel Siméon Kéléma, plusieurs activités ont été déjà menées. Au nombre desquelles : l’identification des sites d’intervention du projet, la publication de l’avis général de passation de marchés sur le site de la BAD et UND-Online, l’élaboration du manuel de procédure administrative financière et comptable, le lancement du processus d’acquisition de matériels roulants, informatiques et mobiliers de bureau. Ainsi que du processus de recrutement d’un cabinet d’Expert comptable pour l’audit des comptes 2015, 2016 et 2017.
S’agissant de l’année 2016, selon le secrétaire général du Ministère de l’Agriculture, Daniel Siméon Kéléma, les activités seront principalement concentrées sur l’élaboration des dossiers de démarrage du P2RS.
Parmi les activités figurent, entre autres : la signature et le début de mise en œuvre de toutes les conventions et protocoles d’accord avec les services techniques, le recrutement de bureaux Ingénieurs-conseils pour les études, les contrôles et surveillances des travaux des infrastructures et aménagements hydro-agricoles, sylvo-pastoraux et halieutiques. Mais aussi le recrutement d’ONG pour la mise en œuvre des activités de développement des filières végétales, animales et halieutiques, la réalisation des études de base du P2RS, de l’audit des comptes de l’exercice budgétaire 2015, entre autres.
Le secrétaire général du Ministère de l’Agriculture, M. Kéléma a rappelé que le secteur agricole qui emploie près de 80% de la population active avec une contribution de 23% à la balance commerciale, joue un rôle primordial dans la stabilité économique du pays.
Malgré tout, a-t-il déploré, de nombreuses menaces pèsent sur le développement du secteur et handicapent son épanouissement. Il s’agit, entre autres, de la vulnérabilité des exploitations agricoles face aux aléas climatiques, leur faible performance, le faible niveau d’alphabétisation des producteurs agricoles et la faible maîtrise des problèmes environnementaux.
D’où tout l’intérêt de la mise en œuvre du Projet 1 du Programme de Renforcement de la Résilience à l’Insécurité Alimentaire au Sahel (P2RS) pour les pays du CILSS, dont le Mali.
Lassina NIANGALY
.jpg)
(1).jpg)
