Focus : Après avoir cédé l’espace aéroportuaire, un ancien ministre trouve refuge à la Cour suprême

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Publié le lundi 2 mai 2016 | L’Inter de Bamako

On aura tout vu sous IBK et son Rassemblement Pour le Mali (RPM). Le parti des tisserands serait en passe de devenir le rassembleur de tous les malfaiteurs du pays. Un ancien ministre des Domaines trouve refuge à la Cour suprême, une des institutions phares du Mali après avoir cédé une bonne partie de l’espace aéroportuaire à ses parents et autres barons des partis politiques. Au lieu de répondre de son acte, notre ancien ministre trouve refuge chez les juges ‘’supérieurs’’.
Commune I : la gestion des 84 ha pose problèmes
L’épineuse question qui taraude les esprits est la gestion du foncier dans les différentes communes du district de Bamako. Les 84 hectares sont à Nafadji. L’attribution remonte en 2002. Le maire de la commune I avait démoli toutes les maisons construites sur cet espace avant de l’attribuer.
Cela fait maintenant 14 ans que les nouveaux bénéficiaires de parcelles n’ont pas pu élever une brique pour raison de dissensions entre la mairie de Korofina et les villageois (les gens de Nafadji).
Selon nos sources, la première attribution de l’espace a été faite par le chef de village de Nafadji. Ces constructions ont été démolies par la mairie. En 2002, la mairie de Korofina procède à une nouvelle attribution du même espace. Mécontents, les gens de Nafadji montent les surenchères.

Pourquoi le Ministère de l’Education nationale : pour Barthémy Togo est -il incapable de sanctionner le promoteur de l’école privée Doulaye Baba ?
‘’Qui s’assemble se ressemble’’, dit l’adage .Il sied bien à l’évolution de la crise qui secoue l’école privée Doulaye Baba, sise à Doumanzana.
Le ministre de l’Education nationale, Barthélemy Togo, ne peut en aucun cas sanctionner le promoteur de cette école privée pour la raison suivante : Doulaye Baba est l’école communautaire du quartier de Doumanzana usurpée par M. Bolézogola, promoteur de Doulaye Baba.
Le ministre Barthélemy Togo, en complicité avec le maire de Sicoroni, a aussi usurpé l’école communautaire de ce quartier pour en faire un lycée privé dont il est le propriétaire.