Selon de récentes études réalisées sous l’égide de la Banque mondiale, Djibouti pourrait manquer d’eau dans les dix prochaines années- à l’instar d’un certain nombre de pays situés en zones arides. Ces prévisions révèlent à elles seules l’ampleur de la tâche qui attend le gouvernement de ce pays où les ressources en eau de surface propre à la consommation sont quasi inexistantes.
Dans la capitale, en proie à une forte urbanisation et où vit concentrée, la majorité de la population djiboutienne, le fossé n’a cessé de s’accroître entre les besoins en eau et sa production. Mais c’est surtout dans les zones rurales en grande partie sèches et inhospitalières que le problème se pose avec une acuité encore plus forte.
Les contraintes y sont d’autant plus grandes que certaines nappes commencent à s’épuiser et les peuplades qui y résident sont pauvres. Rétablir un convenable accès à l’eau leur permettrait de prétendre à un minimum de développement.
A travers un projet intitulé «Création ou réhabilitation de 61 points d’eau potable en zone rurale», l’Union européenne essaye, à la demande des autorités locales et en étroite collaboration avec ces dernières, d’améliorer la disponibilité en eau en milieu rural.
SAGESSE BAMBARA
«Le lait est froid, néanmoins bois-en et passe-moi tout de suite la calebasse, il se réchauffera bien.»