En cette période de canicule, les endroits humides, particulièrement les plages sont devenues des destinations privilégiées pour bon nombre de jeunes et quelques adultes. Mais contrairement aux autres endroits, la plage de Miami une localité située sur les berges du fleuve Niger à Kalaban-Coro constitue aujourd’hui un lieu où presque tout est permis. L’exhibitionnisme, rapports sexuels, la consommation de la drogue en pleine journée sont entre autres activités développées dans ce nouveau monde.
L’existence d’une plage dénommée Miami est sur toutes les lèvres actuellement à Bamako. Ce lieu quotidiennement fréquenté par les jeunes et certains adultes de la capitale est un véritable temple de dépravation des mœurs. Véritable lieu de promotion de la prostitution déguisée, la plage de Miami à Kalaban-Coro dépasse tout commentaire : rapport sexuel à ciel ouvert, consommation de la drogue, l’alcool tout y se passe.
A l’entrée, minutieusement gardée par des gros bras, chaque visiteur est obligé de prendre un ticket à 200 F CFA. Une fois s’acquitter de se devoir, le visiteur est prié de se priver de toute sorte d’appareils dont le téléphone, car il est strictement interdit à l’intérieur de prendre des photos, de filmer ou de passer un appel téléphonique.
A l’intérieur, des filles et garçons nus se promènent un peu partout. D’autres préfèrent s’adonner à des rapports sexuels en pleine journée devant des centaines de personnes. La plage est reconnue également par la présence de toute sorte de drogue dont la consommation se fait au grand jour. En un mot, des pornos en plein jour et en live.
Le plus inquiétant, en plus des jeunes, on rencontre fréquemment des vieux de cinquantenaire en pleine démonstration à la plage de Miami.
Avec de telle renommée, cette plage commence à attirer les régionaux qui n’hésitent plus à y faire un tour pendant les week-ends.
Doumbia