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Processus de paix : Les ex-rebelles exigent les autorités intérimaires avant le cantonnement
Publié le mercredi 4 mai 2016  |  L’Indicateur Renouveau
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© AFP par AHMED OUOBA
Le président du Burkina Faso reçoit des rébelles touareg maliens du MNLA prêts.
Le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré a reçu jeudi à Ouagadougou la rébellion touareg malienne du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA).




Lors de ses rencontres avec les parties au processus de paix, le secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix de l’ONU, Hervé Ladsous a insisté sur l’accélération du processus de mise en œuvre de l’accord. Selon lui, l’entrée en fonctionnement des premiers camps de cantonnement « se fera cette semaine » et les groupes armés doivent fournir la liste de leurs combattants « au plus vite ». Mais selon les groupes, « cette étape est impossible avec le blocage de la mise en place des autorités intérimaires ».

Au joint au téléphone par Studio Tamani, le Colonel Idriss Ould Hamaha, un des responsables militaires de la CMA, a expliqué : « Qu’est-ce qui bloque ? Il faut déjà commencer par le commencement : il faut que les Maliens comprennent la réalité des choses. On a un blocage au niveau de la Constitution. L’accord est signé, la solution pour nous c’est d’avancer dans sa mise en œuvre. Le problème est qu’aujourd’hui la mise en place des autorités intérimaires bloque tout et qu’on ne peut pas avancer sans celles-ci.

Ce n’est pas à cause de quelques points dans la Constitution qu’on doit diviser la Nation. Et ça c’est un problème sérieux. Il faut commencer en réalité par les autorités transitoires. Ce ne sont pas des étrangers ceux qui doivent composer ces autorités transitoires, ce sont des Maliens. Donc il faut aussi rappeler qu’on pose chaque fois le débat qu’il y a un problème. Mais ce n’est pas un problème, car ce sont des Maliens qui sont au Nord comme au Sud. Ces autorités intérimaires, c’est temporaire, et ça ne prend pas un an, et ça peut trouver une solution globale pour le pays ». « Exactement. Il n’y aura rien, tout est bloqué, toutes les commissions sont bloquées à cause de ce problème là », a-t-il conclu.

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