De son installation au du pouvoir en 2013 dans des conditions où le pays était presque à terre à maintenant, le Président Ibrahim Boubacar Kéita se bat inlassablement pour unifier le pays et apporter la paix aux Maliens. Et progressivement, le bout du tunnel se découvre.
De Wadoussene à Souleymane Kéita.., Iyad Ag Ghali perd de plus en plus ses bras armés. Seul le grand terroriste avec Amadou Koufa, son allié de circonstance, est encore relativement actif. Les ennemis de la paix doivent désormais savoir à quoi s’en tenir désormais.
Héritier d’une «situation pourrie», le président Ibrahim Boubacar Kéita savait que les choses n’allaient pas être faciles. Mais, avec la confiance d’un peuple qui l’avait porté à la magistrature suprême avec plus de 77 % des suffrages, il s’est engagé à relever les défis.
Malgré un début difficile et plein d’embuches, avec des trahisons et des coups-bas venant souvent même de sa famille politique, il se fraye lentement mais sûrement le chemin de la victoire.
La victoire de l’avènement d’un Mali nouveau qui passe d’abord par la stabilisation du nord, le retour effectif de l’administration dans cette partie septentrionale. Ce qui sera de nature à créer le cadre de réalisation des grands travaux de développement harmonieux sans heurts.
Difficilement, mais avec beaucoup de patience, les enfants égarés de la patrie sont en train revenir à la maison. Le Mali est désormais «Un et Indivisible», malgré les petits soubresauts qui existent. Les attaques meurtrières qui ont pignon sur rue sont de nature à remettre en cause ou de retarder les objectifs d’unité de la nation et d’unification de la patrie.
Etant tous désormais Maliens, Plateformes et CMA, chacune sera finalement appelée à prendre ses responsabilités, à pouvoir se justifier devant le peuple meurtri, attentiste jusqu’à être désabusé.
Ayant presque tout accepté pour la paix et la concorde, IBK est désormais sans reproche. Et c’est aux groupes armés, CMA et la Plateforme, de prendre leur responsabilité pour l’ancrage de l’Etat dans la partie septentrionale qui reste encore sous leur contrôle.
Force est de reconnaitre que, l’arrestation progressive des ennemis de la paix prouve que se dessine la victoire d’IBK, que l’Etat se refait et se renforce et pourra permettre un jour aux autorités d’agir autrement. Cela après avoir fini avec toutes les cartes du dialogue. Le boulevard d’un Mali nouveau s’ouvre ardemment. Et Ladji Bourama saura s’en saisir au moment opportun pour l’honneur du Mali, le bonheur et la fierté des Maliens partout où ils se trouvent.
En tout cas, le président IBK est en train de prouver que la victoire est au bout de la patience. Mais, hélas, cette patience n’est pas du tout malienne. Le Malien est de nature impatient. C’est ce qui justifie d’ailleurs des mécontentements de part et d’autres.
Conscient de cet état de fait, Ibrahim Boubacar Kéita, dont la côte de popularité est en chute libre, promet des lendemains meilleurs à l’ensemble de ses compatriotes.
Aliou Touré