Bamako (Mali) - Vingt-six militaires et trois civils accusés de tentative de renversement de la junte militaire qui avait pris le pouvoir en mars dernier à Bamako ont été libérés mercredi en application d’une ordonnance de mise en liberté provisoire remontant au 18 janvier.
Parmi les 29 personnes libérées, figurent le commandant Malamine Konaré, fils aîné de l`ancien président Alpha Oumar Konaré, et le général Hamidou Sissoko, ancien chef d`état-major de l`ancien président Amadou Toumani Touré.
Dans la nuit du 30 avril, des militaires du camp parachutiste de Bamako, appelés bérets rouges, avaient tenté de reprendre les positions tenues par les militaires putschistes de Kati (bérets verts), qui avaient renversé un mois plus tôt le président Amadou Toumani Touré.
Les affrontements entre les deux camps avaient fait au moins une trentaine de morts, essentiellement militaires, et des dizaines de blessés, dont des civils.
A la suite des combats, une cinquantaine de personnes considérées comme proches du président Amadou Toumani Touré, avaient été arrêtées et inculpées pour, notamment, atteinte à la sécurité intérieure de l`Etat par l`emploi illégal de la force armée, association de malfaiteurs et assassinats.