Ras Bath a organisé un point de presse, le Mercredi 04 Mai 2016 au Carrefour des jeunes de Bamako au cours duquel, il a commenté le dossier de la brûlante affaire foncière opposant les héritiers de feue Bassa Diakité à feu Ba Youssou Cissé le père du cinéaste Souleymane Cissé à Bozola. « Feu Ba Youssou Cissé s’est rendu coupable d’abus, de malversations calomnieuses et de trafics d’influences pour spolier les descendants de feue Bassa Diakité de leur maison », a déclaré Ras Bath
Le conférencier a entamé ses propos en faisant la genèse de l’affaire qui remonte à l’époque coloniale. « Le carnet de famille conçu en 1944 est établit au nom de Bassa Diakité. Le père de Souleymane Cissé Ba Youssou Cissé qui était tailleur de son état quitta son village pour venir à Bamako et c’est Bassa Diakité qui le logeait dans sa concession le couvrant de tous les soins », rapporte Ras Bath. « Par la suite, elle a ordonné la construction de deux chambres destinées aux étrangers qui séjourneront dans la maison et c’est ces chambres que Ba Youssou Cissé a occupé jusqu’au décès de Bassa en 1959 et même après, car les enfants ont jugé nécessaire de ne point perturber Ba Youssou Cissé », analyse-t-il. C’est des années après la mort de Ba Youssou Cissé en 1997 que le long feuilleton judiciaire débute, souligne Ras Bath.
En effet, dira-t-il, les héritiers de Ba Youssou Cissé voulant déposséder les héritiers de feue Bassa Diakité ont confectionné un permis d’occupé, numéro 113, mais qui ne figure pas dans les archives de la mairie pendant que celui des héritiers de Bassa, le numéro 85, des héritiers de feue Bassa y figure belle et bien. « Malgré les sentences des juridictions maliennes qui ordonnent que les héritiers de feu Ba Youssou Cissé soient chassés de la maison, Souleymane Cissé ne renonce point et continue à se pourvoir en cassation tout en se servant de ses relations à tous les niveaux pour faire tourner en sa faveur en vain la sentence des juges », annonce Ras Bath avec des copies des documents à l’appui. « Souleymane Cissé se déjoue même de la vigilance des autorités maliennes car son dernier film ‘’Oka notre maison’’ qui a été, en partie, financé par les moyens du contribuable malien, à travers les ministères du domaine de l’Etat et de la Culture, rentre dans le cadre de la perversion de la vérité », selon Ras Bath. Le conférencier a fait savoir que dans cette affaire : « Souleymane Cissé n’a pu apporter aucune preuve palpable que la maison appartenait à son papa contrairement aux héritiers de feue Bassa Diakité ».
Il a noté que c’est grâce à l’apport d’un certain Chaman conseiller à la mairie de la commune 2 du district de Bamako qu’il a puis falsifié le permis. « On n’est pas maire pour servir ses parents et amis, mais pour servir l’Etat. Un homme comme Souleymane Cissé qui par ces films a participé a déraciné le régime autocratique de Moussa Traoré se sert du même métier pour tenter d’institutionnaliser le mensonge. Souleymane Cissé par cet acte a porté atteinte à l’image du Mali. Le film est un film d’imposture, de perversion de la vérité. Les aides qui ont été versés pour la réalisation du film doivent êtres rétrocéder à l’Etat car l’argent du contribuable ne doit point servir à des fins diffamatoires. », a expliqué Ras Batch. Avant d’inviter les magistrats à attaquer en justice Souleymane qui les accuse publiquement d’être des voleurs, des corrompus. « S’ils ont eu le courage d’attaquer Chahana Takiou, ils doivent avoir le courage d’attaquer Souleymane Cissé aussi », conclu Ras Bath.
Moussa Samba Diallo
Ras Bath a organisé un point de presse, le Mercredi 04 Mai 2016 au Carrefour des jeunes de Bamako au cours duquel, il a commenté le dossier de la brûlante affaire foncière opposant les héritiers de feue Bassa Diakité à feu Ba Youssou Cissé le père du cinéaste Souleymane Cissé à Bozola. « Feu Ba Youssou Cissé s’est rendu coupable d’abus, de malversations calomnieuses et de trafics d’influences pour spolier les descendants de feue Bassa Diakité de leur maison », a déclaré Ras Bath
Le conférencier a entamé ses propos en faisant la genèse de l’affaire qui remonte à l’époque coloniale. « Le carnet de famille conçu en 1944 est établit au nom de Bassa Diakité. Le père de Souleymane Cissé Ba Youssou Cissé qui était tailleur de son état quitta son village pour venir à Bamako et c’est Bassa Diakité qui le logeait dans sa concession le couvrant de tous les soins », rapporte Ras Bath. « Par la suite, elle a ordonné la construction de deux chambres destinées aux étrangers qui séjourneront dans la maison et c’est ces chambres que Ba Youssou Cissé a occupé jusqu’au décès de Bassa en 1959 et même après, car les enfants ont jugé nécessaire de ne point perturber Ba Youssou Cissé », analyse-t-il. C’est des années après la mort de Ba Youssou Cissé en 1997 que le long feuilleton judiciaire débute, souligne Ras Bath.
En effet, dira-t-il, les héritiers de Ba Youssou Cissé voulant déposséder les héritiers de feue Bassa Diakité ont confectionné un permis d’occupé, numéro 113, mais qui ne figure pas dans les archives de la mairie pendant que celui des héritiers de Bassa, le numéro 85, des héritiers de feue Bassa y figure belle et bien. « Malgré les sentences des juridictions maliennes qui ordonnent que les héritiers de feu Ba Youssou Cissé soient chassés de la maison, Souleymane Cissé ne renonce point et continue à se pourvoir en cassation tout en se servant de ses relations à tous les niveaux pour faire tourner en sa faveur en vain la sentence des juges », annonce Ras Bath avec des copies des documents à l’appui. « Souleymane Cissé se déjoue même de la vigilance des autorités maliennes car son dernier film ‘’Oka notre maison’’ qui a été, en partie, financé par les moyens du contribuable malien, à travers les ministères du domaine de l’Etat et de la Culture, rentre dans le cadre de la perversion de la vérité », selon Ras Bath. Le conférencier a fait savoir que dans cette affaire : « Souleymane Cissé n’a pu apporter aucune preuve palpable que la maison appartenait à son papa contrairement aux héritiers de feue Bassa Diakité ».
Il a noté que c’est grâce à l’apport d’un certain Chaman conseiller à la mairie de la commune 2 du district de Bamako qu’il a puis falsifié le permis. « On n’est pas maire pour servir ses parents et amis, mais pour servir l’Etat. Un homme comme Souleymane Cissé qui par ces films a participé a déraciné le régime autocratique de Moussa Traoré se sert du même métier pour tenter d’institutionnaliser le mensonge. Souleymane Cissé par cet acte a porté atteinte à l’image du Mali. Le film est un film d’imposture, de perversion de la vérité. Les aides qui ont été versés pour la réalisation du film doivent êtres rétrocéder à l’Etat car l’argent du contribuable ne doit point servir à des fins diffamatoires. », a expliqué Ras Batch. Avant d’inviter les magistrats à attaquer en justice Souleymane qui les accuse publiquement d’être des voleurs, des corrompus. « S’ils ont eu le courage d’attaquer Chahana Takiou, ils doivent avoir le courage d’attaquer Souleymane Cissé aussi », conclu Ras Bath.
Moussa Samba Diallo