« La problématique de l’accès à l’information », c’est le thème annonciateur de la Semaine nationale de la liberté de la presse au Mali. Une journée qui s’étendra du 2 au 7 mai 2016.
Ce thème qui est d’une grande utilité est animé par les anciens de la CESTI de Dakar. Le conférencier, Diomansi Bomboté, ancien enseignant de la prestigieuse école, a mis l’accent sur l’importance de l’information dans la société. Celle-ci contribue au changement de comportement au bénéfice de la communauté. « La vitalité d’un pays se mesure au pouvoir d’achat des populations et non au taux de croissance ou autres », a-t-il laissé entendre. Avant d’exhorter les journalistes à faire la part des choses dans le traitement de l’information.
En effet, le journaliste qui est chargé d’informer le public, doit être avide de formation et de perfectionnement. C’est pourquoi, Sidi N’Fa Konaté DG de l’Ortm dira que le journaliste doit donc aller au devant du savoir pour bien faire son métier qui consiste à collecter et diffuser l’information. « Qui n’a rien vu, n’a rien à dire », souligne Alassane Souleymane, pour qui le journaliste est différent du communicateur. « Le journaliste est prisonnier des faits. Alors que le communicateur peut enjoliver les choses pour les besoins de son patron ou de sa société », résume-t-il.
L’accès à l’information est une nécessité conformément à l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme et des peuples. Celle-ci garantit le droit à l’information, l’accès aux sources d’information et la liberté d’expression et de presse. Il convient aux Etats de prendre de nouvelles lois pour son application au lieu de privilégier l’Omerta. Raison pour laquelle, le DG de l’Ortm a rappelé que l’Union africaine a adopté en ce sens plusieurs conventions ratifiées par les Etats.
En tout cas, l’accès à l’information publique est un droit pour tout citoyen y compris les journalistes.
De l’avis général, l’Etat doit mettre en place une stratégie permettant l’accès du public à l’information. D’où la responsabilité du journaliste de valoriser l’information. L’accès à l’information peut contribuer à un changement de comportement notamment dans la lutte contre la corruption et autres pratiques néfastes au développement. La presse peut contribuer à la mise en place d’institutions fortes, indispensables à la marche de nos Etats. Mais pour ce faire il faut des préalables, des moyens financiers et matériels
Le thème retenu pour la présente édition de la Journée mondiale de la liberté de la presse, faut-il le rappeler, est : « l’accès à l’information et aux libertés fondamentales, c’est un droit !». Pour adapter ce thème à l’actualité brûlante de notre pays, la Maison de la presse en partenariat avec les associations, organisations et syndicats de la presse organise de nombreuses activités dans le cadre de la Semaine nationale de la liberté de la presse.
Agmour
« La problématique de l’accès à l’information », c’est le thème annonciateur de la Semaine nationale de la liberté de la presse au Mali. Une journée qui s’étendra du 2 au 7 mai 2016.
Ce thème qui est d’une grande utilité est animé par les anciens de la CESTI de Dakar. Le conférencier, Diomansi Bomboté, ancien enseignant de la prestigieuse école, a mis l’accent sur l’importance de l’information dans la société. Celle-ci contribue au changement de comportement au bénéfice de la communauté. « La vitalité d’un pays se mesure au pouvoir d’achat des populations et non au taux de croissance ou autres », a-t-il laissé entendre. Avant d’exhorter les journalistes à faire la part des choses dans le traitement de l’information.
En effet, le journaliste qui est chargé d’informer le public, doit être avide de formation et de perfectionnement. C’est pourquoi, Sidi N’Fa Konaté DG de l’Ortm dira que le journaliste doit donc aller au devant du savoir pour bien faire son métier qui consiste à collecter et diffuser l’information. « Qui n’a rien vu, n’a rien à dire », souligne Alassane Souleymane, pour qui le journaliste est différent du communicateur. « Le journaliste est prisonnier des faits. Alors que le communicateur peut enjoliver les choses pour les besoins de son patron ou de sa société », résume-t-il.
L’accès à l’information est une nécessité conformément à l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme et des peuples. Celle-ci garantit le droit à l’information, l’accès aux sources d’information et la liberté d’expression et de presse. Il convient aux Etats de prendre de nouvelles lois pour son application au lieu de privilégier l’Omerta. Raison pour laquelle, le DG de l’Ortm a rappelé que l’Union africaine a adopté en ce sens plusieurs conventions ratifiées par les Etats.
En tout cas, l’accès à l’information publique est un droit pour tout citoyen y compris les journalistes.
De l’avis général, l’Etat doit mettre en place une stratégie permettant l’accès du public à l’information. D’où la responsabilité du journaliste de valoriser l’information. L’accès à l’information peut contribuer à un changement de comportement notamment dans la lutte contre la corruption et autres pratiques néfastes au développement. La presse peut contribuer à la mise en place d’institutions fortes, indispensables à la marche de nos Etats. Mais pour ce faire il faut des préalables, des moyens financiers et matériels
Le thème retenu pour la présente édition de la Journée mondiale de la liberté de la presse, faut-il le rappeler, est : « l’accès à l’information et aux libertés fondamentales, c’est un droit !». Pour adapter ce thème à l’actualité brûlante de notre pays, la Maison de la presse en partenariat avec les associations, organisations et syndicats de la presse organise de nombreuses activités dans le cadre de la Semaine nationale de la liberté de la presse.
Agmour