C’est la révélation faite par le Directeur de la communication de la Présidence de la République, Racine Thiam, lors de sa rencontre mensuelle avec la presse, «Rendez-vous avec Koulouba», hier mercredi à la Maison de la Presse. En effet, pour le compte du Mali, la SGI-Mali a lancé, du 25 avril au 16 mai 2016, un emprunt obligataire destiné à lever sur le marché financier de l’UEMOA la somme de 65 milliards de FCFA.
Selon le Directeur de la communication, en 4 jours de souscription, ce montant a été largement dépassé et atteint désormais 95 milliards F CFA, s’il vous plait. Il a indiqué que c’est la preuve de l’attrait de la signature du Mali. Selon lui, c’est également la preuve que le Mali inspire confiance, contrairement à ce qu’affirment ceux tentent d’imposer le contraire.
Autre signe de la confiance que les partenaires nous portent, a affirmé Racine, la déclaration faite par le FMI selon laquelle notre pays a respecté tous engagements vis-à-vis de l’institution de Bretton-Woods. Cette opération, qui est une première pour l’Etat malien, servira à investir dans les infrastructures pour développer le Mali de demain.
C’est une initiative s’inscrit dans le cadre de la politique de développement des infrastructures du Président de la République. Cet emprunt obligataire servira notamment à renflouer le Programme d’aménagement des infrastructures routières (PAIRS), à la réalisation du 2e pont de Kayes, pour un coût total de 45 milliards, dont 15 milliards à mobiliser en 2016, et aux études pour la réalisation du 4e pont de Bamako, pour un montant de 1 milliard.
Le Directeur de la communication s’est également prononcé sur la crise énergétique que le Mali connaît en cette période de canicule. Il a expliqué que cette situation est était due à un manque de prévision sur les 20 dernières années, au cours desquelles les mesures nécessaires n’ont pas été prises pour faire face à la forte pression démographique des villes et campagnes maliennes. D’ailleurs, selon Racine Thiam, cette énergétique ne concerne pas uniquement que le Mali. Il a cité l’exemple ivoirien, qui avait provoqué la révolte des populations.
Auparavant, dans son exposé liminaire, Racine était revenu sur les raisons du choix d’IBK lors de la présidentielle de 2013. Il a déclaré «les Maliens ne se sont pas trompés en élisant le Président IBK lors de la dernière présidentielle». Selon lui, le Président IBK est un homme qui tient ses promesses. Il a notamment rappelé les efforts pour équiper l’armée malienne et la réarmer moralement. Ce qui fait que, selon lui, elle monte aujourd’hui de plus en plus en puissance.
Il a fini par dégager l’agenda du Président de la République, qui doit se rendre le mois prochain en Ouganda, où il a été invité à prendre part à l’investiture du Président Yoweri Museveni, au Nigéria, où il participera à un sommet sur Boko Haram et en Turquie, à l’invitation des Turcs.
Youssouf Diallo