Malgré la mauvaise foi des autorités maliennes, notamment le ministère des Affaires étrangères et la présidence de l'Assemblée nationale, Oumar Mariko a pu obtenir son visa Schengen des autorités allemandes. Cette histoire de visa a fait l’objet d’interpellation du ministre des Maliens de l’extérieur. Selon Abdrahamane Sylla, les autres députés ont eu le visa français parce qu’ils n’ont pas de problème. Mais, pour ce qui est du cas du député Oumar Mariko, «ça relève de la question de souveraineté de la France. Le gouvernement malien ne peut rien faire, encore moins interféré dans les affaires françaises, dit-il». Le député interpellateur Amadou Araba Doumbia pense que ce n’est pas compliqué. Pour lui, c’est au gouvernement d’apporter la preuve que le député Mariko n’a aucune affaire en justice et qu’il n’a jamais été condamné. «Comme cela, il peut avoir son visa comme les autres Maliens», a-t-il déclaré. Apparemment, le député du parti SADI n’était pas satisfait des réponses du ministre Sylla, mais il a par la même occasion informé le ministre que le Dr. Oumar Mariko a eu le visa Schengen grâce à l’Allemagne.
Moussa Ag Assarid démissionne
Dans sa lettre de démission, Moussa Ag Assarid motive son départ en ces termes : «À l’issue des travaux du 3e congrès qui s’est tenu à Kidal du 07 au 11 avril 2016, il m’est clairement apparu ainsi qu’à la grande majorité des militants que les idéaux et objectifs du Mnla sont abandonnés et réduits à l’accord d’Alger-Bamako. La dérive autocratique, clanique et clientéliste qui se profilait depuis les accords de Ouagadougou s’est accentuée après la signature de l’accord d’Alger-Bamako, et a atteint son paroxysme lors du congrès qui vient de s’achever au cours duquel la moindre règle démocratique n’a été utilisée.» Plus loin, Moussa Ag Assarid ajoute : «Par conséquent, il ne m’est plus possible d’assumer aucune responsabilité au sein d’un mouvement dont la direction politique méprise les militants, viole les textes fondateurs et ne m’apporte aucun appui, ne serait-ce que la lecture des comptes-rendus de mes missions, sans évoquer les autres types d’appui indispensables à une exécution diligente de ma mission. Concrètement, par cette lettre, je démissionne de ma fonction de représentant du MNLA en Europe conformément au décret de nomination du 14 janvier 2015.» Cette démission de Moussa Ag Assarid, l’un des principaux animateurs de la lutte pour l’indépendance des régions du nord du Mali, est un coup dur pour le Mouvement national de libération de l’Azawad.
Désespoir
La Maladie d’IBK peut avoir plusieurs raisons. L’une des raisons fondamentales selon certains proches du président, c’est le désespoir. IBK est très déçu de certains de ses proches collaborateurs : des ministres et d’autres alliés qui l’épaulent dans la gestion des affaires. L’homme d’Etat qu’il est, en plus de celui d’honneur, voit qu’il se trouve au centre d’un engrenage improbable : des gens assoiffés de s’enrichir par tous les moyens. Une proche du président dit que le président ne parvient pas souvent à manger, sans oublier le fait qu’il n’aime pas manger seul. À tout cela vient s’ajouter le fait qu’il n’avait pas eu le temps d’aller faire son bilan de santé à temps. Alors que l’année dernière, c’est lui qui avait demandé au Premier ministre Van Djan du Méguetan d’aller à Alger pour faire son bilan de santé. Ce dernier est parti se «rechemiser». Le président de la République, entre-temps, était dans des missions à l’intérieur du pays : Sikasso et Ségou. Malgré son traitement et son retour au pays en pleine forme, le président IBK est déçu de bon nombre de ses alliés, surtout que certains lèvent la voix actuellement pour dire qu’ils ne seront pas comptables de son bilan.
Sacré Van Djan du Méguetan !
Notre collaborateur se réjouissait, en janvier 2015, de la nomination comme Premier ministre du géant Kéïta de Koulikoro. À l’époque, le bourreau de Kidal, qu’il a remplacé, était devenu un colis encombrant pour le président IBK. Moussa Mara est le bourreau de Kidal. Son remplaçant, Van Djan du Méguetan, ne semble pas donner satisfaction puisqu’il n’est qu’un vrai Premier ministre de bureau. Il n’est jamais sur le terrain, sauf pour aller présenter des condoléances du Mali ou représenter le président IBK. Jamais le Premier ministre n’est allé au-delà de son bureau. Sa visite surprise dans certains départements ministériels ? Euh bien, ces départements sont tous logés à la cité administrative. Van Djan du Méguetan est un bureaucrate et rhétoricien fait. Même les petites missions de routine dans les services sensibles, il ne l’a pas ; il se contente de son bureau. Même la petite confiance dont il bénéficiait auprès des groupes armés s’est fondue comme du beurre au soleil. L’organisation du forum de Kidal est passée par là. Aujourd’hui, deux de nos confrères réclament son départ. Rien n’est à exclure d’autant que Van Djan du Méguetan ne semble pas être le Premier ministre de la situation actuelle. Encore qu’il ne soit pas loin de l’expiration de la rallonge de six mois qu’il avait sollicitée et obtenue. C’est à la fin de ce mois de juin. Va-t-il s’accroche… comme une chauve-souris ?
Dra, le cupide !
Dramane Dembélé, voilà un ministre du gouvernement qui sait ce qu’il fait : récupérer tout ce qu’il a mis dans sa campagne, des primaires de l’Adéma au second tour de l’élection présidentielle, avec son soutien à IBK. Il a divisé l’Adéma au profit d’IBK. Tout cela se faisait avec ses moyens. C’est pourquoi, une fois nommé ministre, il s’est mis dans une sorte de course contre la montre. En somme, il déroule sa stratégie pour obtenir un retour sur investissements. Dra est en train de faire sa télé à Ségou, après son hôtel, ses écoles et autres lieux de loisirs. Il fait aussi du blanchiment d’argent sans oublier qu’il a détourné des tas de maisons, disons des logements sociaux qu’il continue à donner en fonction de ses intérêts. Lui qui n’a peur de rien, avec son cabinet, n’arrive toujours pas à se débarrasser du bonnet d’âne du gouvernement. Il vient aussi de lancer un journal afin de répondre à tous ceux qui daigneront dénoncer ses travers. Dramane Dembélé, le détourneur des logements sociaux, l’homme qui veut transformer son lycée à Ségou en studio de télé ou combiner les deux, n’a peur de rien. C’est qui avait dit à la bande des Haya que l’or du Mali suffisait pour acheter des armes et que le Mali pouvait s’en passer de l’aide des autres pays, avant de se retrouver en prison pour une affaire qui n’est pas encore tranchée. Malgré tout, il était le candidat de l’Adéma, grâce à son argent. Et, aujourd’hui, il cherche de l’argent pour être le candidat de l’Adéma. Il devrait marcher sur le corps du professeur Dioncounda Traoré, qui n’a pas encore dit son dernier mot. Même si un confrère a essayé d’apporter le démenti, Dioncounda s’épanche de son souhait d’être candidat, dans les grins et partout.
George Weah, candidat
Depuis le début des années 2000, George Weah s’est imposé comme étant un homme politique de premier plan au Libéria, et le lauréat du Ballon d’Or de 1995, devant des milliers de partisans réunis au siège de son parti, (le Congrès pour le Changement Démocratique), a annoncé qu’il se porte à nouveau candidat à la présidence de son pays lors des élections de l’année prochaine. «J’ai entendu vos cris et j’ai vu votre détresse. Je déclare devant vous mes compatriotes et le Dieu Tout-Puissant, que je me porte candidat à la présidence de notre cher pays aux élections nationales de 2017», a annoncé l’ancienne star de l’AC Milan à la foule massée au siège de son parti. George Weah, 49 ans, a déjà été candidat à la présidence du Libéria en 2005, lors de laquelle il avait échoué face à l’actuelle présidente, Ellen Johnson Sirleaf. Mais cette fois, ‘Mister George’ se dit confiant. «Je ne vais pas entrer dans la course pour la perdre, je suis très optimiste et très confiant, je sais que je peux faire la différence, affirme-t-il. Je peux créer des opportunités pour mon peuple». Très populaire dans son pays, Mister George a remporté son premier mandat électif en décembre 2014 en devenant sénateur de Montserrado, l’une des provinces les plus peuplées du pays, distançant Robert Sirleaf, le fils de la présidente actuelle. L’unique Africain à avoir gagné le Ballon d’Or compte mettre à contribution sa riche expérience tirée de sa remarquable carrière de footballeur et de sa carrière politique.
Vers le triomphe
«Il arrive que vous soyez comme portés par une illumination, habités par l'idée inébranlable que vous y arriverez. Vous êtes souvent les seuls à voir votre Horizon auréolé de luminosité. Des voix humaines en viennent à vous dissuader, dressant devant votre élan et votre souffle des montagnes d'hostilité. Elles entendent vous tisser une guirlande des impossibles pour emmurer votre lancée vers le succès, votre marche vers le sommet. Ces voix humaines, réelles, pouvant être souvent celles d'amis, de collègues, de parents, de votre entourage, ne sont pas toutes de mauvaise foi ou contre votre réussite. Certaines, moins porteuses de Foi en vous, entendent seulement vous inviter à plus de prudence et d'humilité. Et pourtant ces voix dissuasives extérieures ne sont pas les plus dangereuses contre votre succès. Les plus dangereuses sont celles qui murmurent en votre propre intérieur comme des forces hostiles contrebalançant votre optimisme jouissif et créateur. C'est en gagnant la guerre de cet intérieur vôtre que vous vous rapprocherez de l'Horizon du succès et du triomphe. Avec un regard de félin, une force de fauve et l'humilité d'un sage, restez connectés aux forces et ondes positives dont les vibrations font respirer tout l'Univers.» C’est du moins ce que croit Yaya Traoré.
Koffi contre Asalfo
Selon Radio Okapi Congo, Koffi Olomindé s’insurge contre Asalfo suite aux propos tenus par ce dernier lors de l'hommage rendu à Papa Wemba. «C'est avec beaucoup de consternation et de colère que j'ai écouté les propos du jeune Asalfo. Plutôt que de présenter ses condoléances à la famille éplorée, j'ai plutôt assisté à un culte de sa propre personnalité. Il a profité de cette tribune pour faire la publicité de son Festival. Pis, il ose affirmer que c'est une fierté que Papa Wemba ait perdu la vie à Abidjan pendant son festival. Ce jeune manque de sagesse car de tels propos ne feront qu’alimenter les théories de sacrifice humain qui se propagent ici au Congo. C'est honteux et irresponsable !» En plus de tout cela, certains avocats de Papa Wemba ont porté plainte contre Asalfo et les organisateurs du Femua. Lors des obsèques, disons de l’arrivée de la dépouille de l’artiste à Kinshasa, les parents ont remercié les organisateurs du Femua, Mama Amazone, la femme de Wembadjo en tête. Une autre histoire de micro vient de refaire surface comme pour dire que l’artiste a été empoissonné. Tout cela n’est que le comportement de certains proches et amis du défunt, qui veulent se faire la poche. Heureusement que Asalfo, Salif Traoré de son vrai, a le soutien des autorités ivoiriennes et des grands artistes de ce pays.
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