Bamako accueillera, en janvier 2017, le XXVIIè Sommet Afrique-France. Les organisateurs, côtés français et malien, sont à pied d’œuvre pour la réussite de ce rendez-vous de grande ampleur. La rencontre attend, en effet, en plus des chefs d’État et de gouvernement, entre 2500 et 3000 délégués.
Au Mali, un Comité national d’organisation du Sommet Afrique-France (CNOSAF), présidé par Abdoullah Coulibaly, a été installé. Côté français, l’ambassadeur Frédéric Clavier, à la tête d’une forte délégation, a déjà effectué 3 visites de travail dans notre pays.
Les deux parties ont donc tenu des séances de travail au Centre international de Conférences de Bamako (CICB), site d’accueil de la rencontre, avec les différentes commissions : finances, sécurité, infrastructures et logistiques, protocole d’accueil et transports, hébergement et restauration, santé et assainissement, mobilisation sociale et projets spéciaux ainsi que médias et communication.
La réussite totale du sommet nécessite une organisation impeccable notamment dans le domaine du protocole. C’est pourquoi l’Agence pour la promotion de l’emploi des jeunes (APEJ) a mis à la disposition du CNOSAF, 35 jeunes filles et garçons, volontaires, bilingues pour appuyer le protocole de la République. Ces volontaires ont entamé, depuis 3 semaines au CICB, une formation dans le domaine du protocole, de l’accueil et de l’accompagnement des personnalités attendues au sommet.
La session est animée par Mathias Diarra, coordinateur principal du protocole dans l’organisation du Sommet. Dans le cadre de la compréhension et de la maîtrise des missions assignées aux nouveaux agents du protocole, celui-ci a sollicité les services du Grand chancelier des ordres nationaux, le colonel Djingarey Touré, pour expliquer aux participants les Ordres nationaux de la République du Mali.
Au cours de ces échanges qui se sont déroulés en présence du président du CNOSAF, Abdoullah Coulibaly, Djingarey Touré a expliqué que les Ordres nationaux du Mali, créés en 1963, comprennent des grades et des mérites. « La première médaille créée en République du Mali au lendemain de son indépendance est la Médaille d’or de l’indépendance. Une médaille créée par l’ancien président Modibo Kéita pour récompenser les militants du Rassemblement démocratique africain (RDA) qui se sont battus pour l’accession de notre pays à la souveraineté. « Ils étaient 471 personnes à être décorées, sur lesquelles, 6 survivent de nos jours », a précisé le Grand chancelier.
« Modibo Kéita qui a, lui-même, créé cette médaille n’a pas voulu qu’elle lui soit décernée. C’est le 10 décembre 2010 que le président Amadou Toumani Touré a pris un décret pour décerner la Médaille d’or de l’indépendance au premier président de la République, Modibo Kéita, à titre posthume dans le cadre de la célébration du Cinquantenaire de l’indépendance. Cette distinction prestigieuse a été remise à l’épouse de l’ancien chef de l’Etat, Mme Mariam Traoré », a rappelé le Grand chancelier.
Les ordres, a-t-il précisé, comprennent l’Ordre national du Mali et l’Etoile d’argent du mérite. Quant aux ordres spécifiques, ils sont composés de l’Ordre de mérite agricole et de l’Ordre du mérite de la santé. Les médailles militaires regroupent, elles, la médaille du mérite militaire, la médaille de la croix de la valeur militaire, la médaille de blessé, la médaille de sauvetage et la médaille commémorative de campagne.
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