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Accords Cnpm-Gouvernement-Untm: L’UNTM menace le gouvernement de représailles pour injustice et violations des droits des citoyens
Publié le vendredi 6 mai 2016  |  pays emergent
UNTM:
© aBamako.com par A.S
UNTM: Assemblée générale de ses 12 syndicats nationaux
Bamako, le 13 Août 2014. L’UNTM a organisé hier une assemblée générale de ses 12 syndicats nationaux pour faire le point des négociations engagées




En prélude de la célébration de la fête du 1er Mai 2016 du dimanche, le Secrétaire Général de l’Union Nationale des Travailleurs du Mali(UNTM), Yacouba Katilé, avait animé le vendredi dernier, au siège de l’organisation, un point de presse. Dont l’objet était de faire le point sur la situation des négociations engagées depuis fin juillet-début août 2014, entre le gouvernement, le CNPM et l’UNTM.
A cet effet, un PV de conciliation a été signé le 28 octobre 2014.
Selon le secrétaire général de l’UNTM, ce protocole devait être définitivement éteint en décembre 2015. Mais, le devoir de vérité l’a obligé à reconnaitre qu’il n’en pas été ainsi. Après les applications en temps et acquis sociaux convenus, selon lui, il restait 17 points de revendications inscrits dans un chronogramme d’exécution négocié entre les parties, en présence des membres de la commission de conciliation. Sur 17 points de doléances, beaucoup de points restent en souffrance, du fait du gouvernement.
Selon le secrétaire général de l’UNTM, l’accent sera mis sur ces points d’accord en souffrance à la fin sur les plus sensibles. Parmi ces points d’accord en souffrance, le secrétaire général, a parlé du point 3 relatif à la diminution de l’ITS. Selon lui, à ce jour, une loi a été votée consacrant la diminution de l’ITS de 8%, mais l’application n’est pas faite.
Par rapport au point 6 sur la modernisation et la sécurisation de l’Administration générale à travers moyens logistiques, techniques, humains et financiers sur l’ensemble du territoire national, dans les régions du nord en particulier, il a expliqué que ce point, par son étendue géographique, sa complexité en termes de coûts, est certes une tâche qui est tout un processus.
S’agissant du point 7 relatif à la relecture de la Convention des chauffeurs routiers, selon le ségal, une commission est à pied d’œuvre. Mais reconnait que le retard, dans une large mesure, incombe aux syndicalistes.
Selon Katilé l’actuelle suspension est d’ailleurs observée à leur demande.
Parlant du point 9 sur la baisse de prix des loyers des maisons à usage d’habitation, une loi no2015-036 du 1er juillet 2015 affirme assurer la protection du consommateur. Il n’y a aucun effet sur le terrain, donc il y a violation d’un accord, a-t-il dénoncé.
Le point 10 porte sur une revendication hautement sociale et économique la baisse des tarifs d’eau et d’électricité, une revendication datant de juillet 2007.
Il a par ailleurs parlé du point 11 qui traite la question du maintien et du renforcement de l’Usine Malienne de Produits Pharmaceutique(UMP). Selon lui, cette revendication est la seule dont la mise en œuvre était initialement prévue pour s’éteindre en 2017.
Le point 12 relatif à la maîtrise des prix des produits de première nécessité comme l’eau et l’électricité, est de grande sensibilité sociale, a précisé le ségal.
Par rapport au point 13, il concerne l’Institut d’Economie Rurale(IER). Selon lui, le gouvernement avoue avoir confondu LCV et IER pour lequel il ne peut faire quelque chose qu’en décembre 2016.
Le point 14 traite la question de la régularisation du fonctionnement des bureaux de placement privés.
Le point 15 est relatif à la relecture de tous les contrats miniers. Selon le secrétaire général, il semble que le gouvernement s’y était déjà engagé. Mais, l’UNTM a souhaité prendre part aux travaux des commissions qui seraient mises en place pour le diagnostic du secteur minier.
Le point 17 revendique la question de la participation des travailleurs aux Conseils d’Administration de entreprises privées et parapubliques. Selon le secrétaire général, sur ce point, dans les sociétés où l’Etat est majoritaire, la mesure semble être acquise.
Le secrétaire général a également parlé de la situation du paiement des droits des travailleurs compressés des sociétés comme Huicoma, Hôtel Azalaï Tombouctou, Comatex, SMECMA, ITEMA. Selon Yacouba Katilé, l’Etat refuse de voir qu’ils n’ont pas été pris en compte dans les transactions pour la liquidation des droits des compressés. Face ce refus, l’UNTM constate avec déception des manœuvres du gouvernement tendant à priver de pauvres citoyens de leurs droits. “Nous ne répondons de rien si de telles manœuvres dilatoires à souhait ne s’estompent pas courant mai 2016 et que des perspectives de règlement définitif soient observées”, a-t-il riposté.
Il a poursuivi en disant que la question relative au relèvement significatif du taux de la valeur du point d’indice a été commuée en augmentation de salaires de 5% dans le secteur privé. Mais l’UNTM se heurte à une réticence sans concession de certains patrons, selon Katilé.
« Le drame humain injuste est une damnation pour un Etat, n’en déplaise aux mécréants. Mais, les partants volontaires ont été victimes innocentes, des gens mutilés, exploités par les tenants du pouvoir et de la puissance », selon Katilé. Face a cette situation, l’UNTM, par la voix de son secrétaire général, condamne avec la dernière rigueur le silence coupable entretenu contre des citoyens innocents. La réparation du préjudice doit être envisagée et appliquée, a réclamé le secrétaire général de l’UNTM.
Badra
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