Ils sont très nombreux pour les citer ici. Qui sont-ils ? Ce sont ces services publics incapables de répondre à un courrier officiel. Sans les citer nommément ils se reconnaîtront dans l’administration publique ou privée au Mali. Dans ces services, l’incompétence a atteint son comble. Malheureusement, amputer le salaire d’un travailleur pour manque de rendement n’est pas à l’ordre du jour dans notre pays, cela ressort uniquement de la compétence d’autorités administratives bien indiquées. Ce qu’il faut comprendre dans le système de gestion dans l’administration publique d’un Etat.
Disons aussi, et de façon claire que la modernisation de notre administration passe par la méthode irréversible de « Mettre l’homme qu’il faut, à la place qu’il faut »
Un salaire se mérite ! Au-delà d’occuper un poste de travail dans un service sans le mérite professionnel est un crime contre l’Etat et cela doit être sanctionné.
Et pourtant cet état de fait existe bel et bien dans notre administration. Le hic est qu’il n’est pas sanctionné. C’est ainsi que, sans moindre sanction, les services tournent mal et l’effet collatéral est le non rendement. Tout ce mauvais bouillon au niveau du service donne naissance du coup à la corruption, à la facilité et au pot de vin. Cette corruption et ce pot de vin se gangrènent et deviennent un fléau tel est le cas aujourd’hui dans notre administration.
C’est comme ainsi que les services se tuent et tuent l’administration de l’Etat en même temps. Des courriers qui se perdent dans les bureaux pendant la transmission, des courriers qui n’arrivent pas sur leur destinataire réel, personnel de l’accueil absent, manque criard de ressources matériels pour ne citer que cela. Tous ces facteurs réunis et conjugués ont donné naissance à un autre comportement qui s’appelle : « inviter les agents de service à être des agents véreux ».
L’immoral a fait du chemin tel qu’on voit aujourd’hui les problèmes ne trouvent leur solution uniquement que dans des affinités. Il n’est pas étonnant de voir qu’un courrier écrit et envoyé ne reçoive pas de réponse par la faute d’une administration incapable. Les services de notre administration qui ne sont pas dans cet état de fait se comptent au bout du doigt aujourd’hui.