Chaque année des milliers de femmes et de nouveau-nés bénéficient des soins de sages-femmes qualifiées
La sage-femme a un rôle essentiel à jouer dans la lutte contre la mortalité maternelle et néonatale pour aider la communauté internationale dans l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD). C’est pourquoi chaque 5 mai, la Journée internationale de la sage-femme est célébrée. Cette célébration est l’occasion de faire le bilan des réalisations, d’identifier les défis et de dresser les perspectives. Le thème international de cette 19ème édition adopté aussi par le Mali est : « les femmes et les nouveau-nés au cœur des pratiques de la sage-femme ».
La journée a été célébrée, samedi dernier au CICB, par l’Association des sages-femmes du Mali (ASFM), sous la présidence du ministre de la Santé publique et de l’Hygiène publique Mme Togo Marie Madeleine Togo qui avait à ses côtés son collègue de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Sangaré Oumou Ba. La journée avait comme parrain le Pr Amadou Dolo, et comme marraine Mme Traoré Oumou Touré de la CAFO. La journée a regroupé les sages-femmes de la capitale mais aussi des régions.
C’est une journée importante pour réaffirmer et souligner les progrès qu’il reste à faire pour veiller à ce que toutes les femmes aient accès en toute circonstance à une sage-femme qualifiée. « C’est l’occasion pour nous sages-femmes de rappeler les services que nous prodiguons, afin que chaque femme et son nouveau-né aient accès aux meilleurs soins possibles avant, pendant, et après la grossesse et l’accouchement », a souligné la présidente de l’ASFM, Mme Dicko Fatoumata Maiga.
Pour elle, le thème est d’une importance capitale car chaque année des milliers de femmes et de nouveau-nés bénéficient des soins de sages-femmes qualifiées, chaque jour des milliers d’enfants naissent, leurs mères sont prises en charges et des vies sont sauvées par des sages-femmes. C’est un thème, dira-t-elle, qui interpelle les femmes.
Les communautés attendent beaucoup des sages-femmes, a ajouté la présidente qui soutient que partout dans le monde, les femmes et les nouveau-nés ont besoin de sages-femmes aujourd’hui et demain. « Nous devons donc nous acquitter noblement de notre tâche en prodiguant des soins avec compétence et compassion et en respectant les trois attributions de la qualité des soins à savoir l’accessibilité, la disponibilité et l’acceptabilité », a-t-elle exhorté ses consoeurs avant de les inviter à accepter d’aller travailler partout au Mali pour que chaque femme et chaque nouveau-né puisse bénéficier des services d’une sage-femme.
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