Le Secrétaire général du Ministère de la Recherche scientifique a animé le vendredi 06 Mai 2016 une conférence de presse dans la salle de réunion dudit département pour échanger avec les hommes de média sur la tenue des assises nationales sur la Recherche scientifique au Mali. Ce sera du 16 au 19 mai 2016 à Bamako. Parlant du département de la Recherche scientifique, le Pr. Drissa Diallo dira qu’il est compétent pour la définition des priorités nationales en matière de recherche scientifique, la coordination des actions dans le domaine de la recherche scientifique et technologique. Ce nouveau département est aussi chargé de l’organisation de la communauté des chercheurs, la réglementation de la recherche scientifique, l’évaluation de la performance des institutions publiques et du système de recherche scientifique, la vulgarisation des résultats scientifiques et la promotion de la culture scientifique et technologique au Mali. S’agissant des assises nationales de la recherche scientifique proprement dites, le Secrétaire général du ministère, le Pr. Drissa Diallo rappellera qu’elles s’inscrivent dans la perspective de doter le Mali d’une politique Nationale en la matière. Ces assises à venir permettront d’examiner, d’amender et de valider le projet de politique Nationale de Science, Technologie et innovation et son plan de mise en œuvre.
16% de la population malienne affectée par l’insécurité alimentaire en 2016
Selon le dernier bulletin d’OCHA-Mali, il y a un enlisement de l’insécurité alimentaire. Ainsi, trois cercles, à savoir Ménaka, Kidal et Abeybara seraient en phase de «sous pression» tandis que les 46 autres cercles et les 6 communes de Bamako sont en phase «minimale». À la même période l’an dernier, deux cercles étaient en phase de «crise» et 11 en phase de «sous pression». Selon les prévisions, pendant la période de soudure, qui va de juin à août, aucun cercle ne sera en «crise» et le nombre en «sous pression» passera de 3 à 12. Les 37 autres cercles du pays et les 6 communes de Bamako resteront en phase «minimale». En terme de nombre de personnes affectées, l’analyse du cadre harmonisé d’OCHA-Mali indique qu’environ 241 000 personnes sont actuellement en phase de «crise» au pays, tandis que 1,8 million de personnes sont en phase «sous pression». Pendant la période de soudure, il est estimé que la population en phase de «crise » sera de 423 500 personnes, soit environ 2% de la population totale, et 2,6 millions de personnes seront en phase «sous pression», soit environ 14% de la population totale.
L’ECOLE FONDAMENTALE PUBLIQUE EN C IV MENACEE PAR LA SEMPITERNELLE GREVE DES ENSEIGNANTS
En commune IV, la grève semble devenir la marque des enseignants. Pour toute petite crise scolaire, les enseignants vont en grève. Selon le constat de l’Association des parents d’élèves, aucune année scolaire n’a été autant perturbée que l’année scolaire 2015-2016. Aux dires de certains Directeurs de ces écoles en grève, cette année, les élèves n’ont étudié correctement que 4 mois seulement sur 9 à cause des grèves répétitives des enseignants. Dans ces conditions comment crédibiliser l’examen du Diplôme d’Etude Fondamentale prévu dans la première semaine du mois de juin. Que comprendre que jusque-là, les enseignants n’ont pas repris le chemin de l’école ? La dernière grève des maîtres en cours serait due au scandale passé à l’école Mahamadou Lamine Diarra de Djicoroni Para dont le bilan a été soldé par le « caillassage » de plusieurs motos d’enseignants, la blessure d’un enseignant et le portail de la direction de l’école arraché. Pour demander la réparation des préjudices à eux causés, la mairie de la commune IV a organisé dans sa cour une réunion entre toutes les parties prenantes le lundi 25 avril 2016 afin de trouver une solution appropriée à la crise récurrente qui sauvera l’année. Au sortir de cette réunion, des propositions et un plan de sortie de crise ont été adoptés par les participants. Vive la fin des grèves des enseignants en Commune IV.