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© aBamako.com par Androuicha
5è session du Conseil Supérieur de l`Agriculture Bamako, le 5 mai 2014 au palais de Koulouba. La 5è session du Conseil Supérieur de l`Agriculture s`est tenue sous la présidence du chef de l`Etat M. Ibrahim Boubacar Keita qui a lancé à cette occasion la campagne agricole 2014-2015 |
Les technologies de l’information et de la communication, qui offrent de véritables raccourcis pour le développement, connaissent un taux de pénétration mitigé dans ces États
La salle Marhaba de l’hôtel Salam de Bamako a abrité hier la cérémonie de lancement du rapport mondial sur le développement dans le monde. Ce rapport de cette année est consacré aux technologies numériques.
La cérémonie de lancement était placée sous la présidence du ministre des Mines, Cheickna Seydi Ahmady Diawara, assurant l’intérim de son homologue de l’Économie numérique et de la Communication. « Les dividendes du numérique : quelles implications pour les pays du Sahel ? », telle est l’un des thèmes abordés dans ce rapport.
Selon le directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Mali, le Niger, le Tchad et la Centrafrique, Paul Noumba Um, le choix de notre capitale pour abriter cette cérémonie de lancement du rapport traduit le grand intérêt et l’engagement de l’institution financière internationale à accompagner les efforts louables déployés par les pays du Sahel et par la communauté internationale pour la sécurité, la paix et le développement de manière à tirer le meilleur avantage de l’immense potentiel que représentent les technologies de l’information et de la communication.
Si, de son point de vue, les TIC connaissent aujourd’hui une expansion extraordinaire dans le monde, les dividendes du progrès du numérique tardent à se faire sentir au profit de tous les usagers dans le monde. Par exemple pour les pays enclavés comme ceux du Sahel, le désenclavement est un enjeu stratégique du développement. Pour y faire face, il y a lieu de mettre en place des infrastructures pour permettre la mobilité des marchandises et de l’information. Le responsable de la Banque mondiale craint que le fossé se creuse avec les pays côtiers qui disposent de ports et de stations d’atterrissement de câbles de fibres optiques sous-marins qui les relient au reste du monde.
Pour lui, l’humanité est engagée dans ce qui convient d’appeler la plus grande révolution de l’information et de la communication. Et les signaux du changement sont perceptibles tout autour. A titre d’exemple, poursuivra Paul Noumba Um, 20% des ménages les plus pauvres ont accès à un téléphone mobile. Ce taux est plus élevé que celui des ménages pauvres ayant accès à l’eau potable, à des toilettes améliorées ou à l’électricité.
Plus de 40% de la population mondiale a désormais accès à l’internet, ajoute-t-il. Et, le Sahel n’est pas en marge de cette évolution. Si les pays d’Afrique australe sont indexés comme étant les plus en avance en matière de paiement mobile, « Mobile money », ce service fait une percée croissante au Mali, au Niger et au Tchad.
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