En prélude à l’organisation des Assises Nationales de la Recherche Scientifique prévues du 16 au 19 mai prochain, les responsables du tout nouveau département de la Recherche Scientifique ont animé un point de presse pour informer l’opinion nationale et internationale sur ces assises mais également pour donner certaines informations sur le secteur de la recherche scientifique au Mali. Le point de presse était animé par le Secrétaire Général dudit département ministériel, Drissa Diallo. Il avait à ses côtés ses collègues conseillers techniques et chargés de missions.
D’entrée de jeu, Drissa Diallo dira que les Assises Nationales de la Recherche Scientifique, s’inscrivent dans la perspective de doter le Mali d’une Politique Nationale de Science, de Technologie et d’Innovation. Mais aussi, réunir tous les acteurs impliqués dans la recherche scientifique et technologique pour examiner les documents de projets et réfléchir aux actions concertées et coordonnées, basées sur les priorités nationales afin de prendre les décisions consensuelles de haute portée stratégique pour l’avancement du pays.
Aux dires des responsables de ce Département, ces assises permettront d’une manière générale de présenter le projet de politique nationale de science, de Technologie et d’Innovation et son plan de mise en œuvre à la communauté des chercheurs, des développeurs, aux Partenaires Techniques et Financiers et de procéder à leur évaluation.
Selon le conférencier, les travaux des assises se dérouleront en plénière et en commissions sous forme d’ateliers, de symposiums et de tables rondes. Ils consisteront en une série de présentations suivies de discussions par les participants. Le processus des débats, explique Drissa Diallo, est organisé à trois (3) niveaux distincts et complémentaires dont la consultation électronique visant à offrir au plus grand nombre de chercheurs la possibilité de s’exprimer, de s’approprier des documents afin d’aboutir à des décisions consensuelles. A coté de cette étape, des ateliers pour l’examen des documents de la politique et de son plan de mise en œuvre.
Les travaux des assises se feront, selon Drissa Diallo, sur des sujets préoccupants et se dérouleront sous forme de deux (2) symposiums dont le 1er sera axé sur l’Education, la Science, la Technique et les Mathématiques tandis que le second sera porté sur les Langues Nationales et l’Enseignement des Sciences. A coté de ces symposiums, il est prévu des tables rondes sur la Science et la Coopération.
Aux dires du conférencier, sont attendus pour ces assises de quatre (4) jours (du 16 au 19 mai prochain au CICB), 400 participants issus des institutions nationales de recherche, du secteur privé national, des experts de la diaspora, des associations de détenteurs de savoirs locaux (herboristes, les artisans, les paysans), des institutions internationales de recherche présentes au Mali, des différents secteurs du développement (utilisateurs de résultats de la recherche provenant du public et du privé), les PTF et d’autres personnes ressources.
Ce point de presse a également été l’occasion pour les journalistes d’en savoir davantage sur les structures du nouveau département ministériel qui selon le conférencier comprend, 13 structures dont 4 services centraux, 2 rattachés et 8 organismes personnalisés. Ses services centraux sont : la Direction Nationale de la Recherche Scientifique, la Direction des Ressources Humaines du Secteur de l’Education et la Direction des Finances et du Matériel (DFM). Les services rattachés sont entres autres : La Commission Malienne pour L’UNESCO (CNMU) et la Cellule de Planification et de la Statistique du Secteur de l’Education.
Ces organismes personnalisés sont : l’Institut des Sciences Humaines (ISH), l’Institut des Hautes d’Etudes et de Recherche en Géronto-Gériatrie (Maison des Ainés), l’Institut d’Economie Rurale, le Centre National de Recherche Scientifique et Technologie (CNRST), l’Institut des Hautes Etudes et de Recherche Islamique Ahmed Baba Touré de Tombouctou, le Centre National de Recherche et d’Expérimentation en Bâtiments et Travaux Publics, l’IPR/IFRA de Katibougou et l’Académie Malienne des Langues (AMALAN).
Modibo Dolo