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FOCUS: Chiffre et journaux : 116, dixit le président de la Maison de la presse
Publié le mercredi 11 mai 2016  |  L’Inter de Bamako
L`Assemblée
© aBamako.com par FS
L`Assemblée Générale de mise en place du Comité de Pilotage de la Maison de presse du Mali
Bamako, le 15 Novembre 2014, s`est tenue l`Assemblée générale de mise en place du Comité de pilotage de la Maison Presse du Mali




La célébration de la journée mondiale de la presse a été une occasion inespérée pour le président illégitime de la Maison de la presse d’annoncer qu’il y a 116 journaux qui paraissent au Mali. C’est une trajectoire de malversations financières que le président de la Maison de la presse prépare avant le partage de l’aide 2015 à la presse.
Si la Haute Autorité de la communication (HAC), mise en place sur fond de sabotage délibéré par l’ancien ministre de la Communication, Mahamadou Camara, veut se prendre au sérieux, qu’elle fasse l’audit de l’Association des éditeurs de la presse privée écrite (ASSEP) et de la Maison de la presse. Ce sont les journaux de parution irrégulière qui perçoivent les plus grosses fortunes lors du partage de l’aide à la presse.
Quant aux organes réguliers, opposés à la gestion calamiteuse de la presse écrite par le président Dramane Aliou Koné, ils perçoivent de modiques sommes. Le chiffre (116 journaux) représente le nombre de titres d’organes de presse fondés, mais quatre sept (47) seulement sont réguliers.

BCEAO-Mali : les pièces de 250 FCFA refusées par les clients
Le Mali est l’un des rares pays de l’UEMOA dont on voit sur le marché les vieux billets de francs CFA (Communauté financière africaine) et des pièces broyées. La zone franc comprend 14 pays africains. Le franc CFA est né le 26 décembre 1945 à la suite de la signature des accords de Bretton Woods. Il signifiait alors franc des Colonies françaises d’Afrique et devient franc de la Communauté française d’Afrique après l’adhésion en 1958 d’une majorité de ces pays à la Communauté française, puis franc de la communauté financière africaine après l’indépendance en 1960.

Eau potable de la SOMAGEP-SA : les Américains ne la boivent pas
La pollution des eaux du fleuve Djoliba inquiète aujourd’hui plus d’un Malien. Plusieurs hôtels jonchent les berges du seul fleuve qui traverse Bamako. Ces hôtels déversent leurs eaux usées directement dans le Djoliba comme si le ministère chargé de la protection de l’Environnement et celui de l’Hygiène publique n’existaient pas. Etonnés par le degré de pollution des eaux du Djoliba, les Américains ont royalement creusé un forage à l’intérieur de leur ambassade à l’ACI- 2000. A partir de ce forage, les domiciles des agents de l’ambassade résidant à Bamako sont branchés en eau potable made in America !
Hormis les Américains, beaucoup de Maliens nantis soucieux de leur santé ont cessé de boire l’eau provenant du robinet de la Société malienne de gestion de l’eau potable SOMAGEP-SA, malgré le traitement qu’on y fait. Après l’éclairage solaire, Bamako vibre à l’heure du forage de puits à grand diamètre.

Cellule de Communication : «Rendez-vous avec Koulouba» : Racine Thiam, un mauvais communicateur
La formule consacrée par notre confrère Racine Thiam : «Rendez-vous avec Koulouba» pour magnifier les réalisations du président IBK ne passe pas du tout. La réalité est connue de tous : rien ne marche. Le président ne fait que voyager depuis qu’il est Koulouba. Racine Thiam aura beau menti pour couvrir son boss, les journalistes le regardaient gesticulé avec un air médusé.

MINUSMA bat campagne par ses hauts faits
La Mission des Nations unies pour la stabilisation du Mali (MINUSMA), après avoir mis notre pays sous la coupe réglée des puissances occidentales, la MINUSMA bat campagne sur l’ORTM pour sa générosité en direction des gens du Nord. A travers ces images, la mission onusienne met en exergue la misère des gens des régions du Nord du Mali. On nous montre une MINUSMA, médecin dans cette partie de notre territoire qui guérit toutes les maladies et des personnes malades affamées à la recherche du bon médicament.

Et la Radio Azawad MIKADO FM émet dans les régions du Nord
L’ouverture d’une station de radio FM pour la paix pour la MINUSMA étale au grand jour la partition programmée du Mali. Lorsque la partition sera effective la partie Azawad aura sa radio pour émettre.

Soumaila Cissé n’est pas si propre comme le pensent les militants URD
«L’opération puits» (UEMOA) dans les pays membres de l’institution, défraie la chronique. Certains confrères de la place ont pris fait et cause pour Soumaila Cissé pour le défendre dans un dossier si costaud et parsemé d’embuches. La vérité est toute autre et ne tardera pas à connaître son épilogue. Les faits sont patents.
Soumaila était le président de cette grande institution. C’est le président sénégalais qui aurait demandé des comptes à l’actuel président de l’UEMOA pour non creusement des forages dans certaines localités de son pays dont les fonds ont été décaissés sous Soumaila Cissé.
Pourtant, un rapport circonstancié des faits reprochés au président de l’union existe bel et bien rédigé par les enquêteurs de l’union. Saviez-vous pourquoi, certaines hautes personnalités des pays voisins ont donné le sobriquet de monsieur 10% à Soumaila Cissé ? Ce monsieur 10% possède une résidence privée dans les huit capitales de l’UEMOA.

Mali : IBK n’est plus l’homme de la situation
Les scandales s’enchaînent. Le pays est menacé, menacé par l’intérieur, comme un grenier qui se vide. La faute en est aux grandes concessions faites aux groupes rebelles (Accord d’Alger), à une exploitation économique désordonnée et à un prosélytisme parfois maladroit de la France. Le Malien a une tradition, une culture, une patrie, des lois. Les dans leur majorité ne se porte pas bien : la famine guette les ménages. La vie à Bamako est intenable : tout coûte cher sur le marché. Le prix du kilo de viande de bœuf a encore grimpé. Quant au sac de 50kg de sucre, il est cédé à 25.000 FCFA.

IBK et ses compagnons
Le président IBK emmena à la cité de la primature des cadres décriés, ayant successivement été des intellectuels transhumants de plusieurs partis politiques. Il choisit parmi ceux-ci ses ministres qui ont façonné notre pays selon leur vision. Dans cette République, les malversations ont pignon sur rue. L’impunité est totale sont indiscrétions proches du président de la République ses cadres choisis seront les plus élégants et les intelligents. Il voulait former ces jeunes cadres au service du palais.
Au bout d’un an, leur éducation faite, seuls les plus intelligents d’entre eux seraient choisis pour l’aider à résoudre les problèmes du pays. Mais hélas ! Et maintenant voyez ce qui arrive ! Le Mali est un pays en décomposition. Aujourd’hui, IBK, sa famille et son entourage sont les seuls à régler la répartition des richesses du pays.

Le mode de fonctionnement de notre économie est unique. Souvent comparé à celui des Émirats, il présente pourtant avec lui de nombreuses différences. Au Mali, dans les villages, il n’y a que les vieilles personnes qui attendent tout de leur progéniture venue à Bamako pour faire fortune ou partis en Europe. Toute l’économie est concentrée dans les mains des démocrates qui étaient pressés de d’arracher le pouvoir en mars 1991.

POINT DE MIRE
Quel avenir pour l’école publique ?
Soucieux du devenir de l’école publique malienne, nous demandons à l’Etat de ne pas sacrifier le public au profit du privé. Puisque l’Etat engloutit des milliards par an comme frais scolaires, il doit avoir alors un regard sur le privé par rapport à sa gestion, à son fonctionnement et à la qualité des services dispensés. Une bonne planification soutenue par une réelle volonté politique permettra aux décideurs d’inverser l’option qui consiste à orienter 80% des effectifs au privé dans cinq (05) ans.
En attendant de remettre les pendules à l’heure. L’Etat doit arrêter d’octroyer l’autorisation d’ouverture des écoles privées, refuser d’orienter les élèves dans les privés qui ne répondent pas aux normes et qui ne peuvent pas fonctionner sans les subventions de l’Etat. Nous exigeons l’intervention pleine et entière de l’Etat dans les secteurs vitaux tels que l’école que nous ne devons pas laisser aux mains des opérateurs économiques, préoccupés par la seule logique du profit. La liquidation de l’école publique, ça suffit !

N’golo Marc DEMBELE
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