Les discussions achoppent. Gouvernement et syndicats sont d’accord sur leur désaccord. Le premier affiche une tête de misérable. Ses caisses seraient désespérément vides.
D’où ses tentatives jusque-là infructueuses d’inviter la seconde centrale syndicale, la CSTM, et le SNEC à plus de retenue. Les syndicats dénoncent la mauvaise gouvernance : cascade des faits de corruption et des dépenses faramineuses de l’Etat. Le tout dans un contexte de malaise social né de la hausse vertigineuse des prix des denrées et les désagréments occasionnés par les coupures intempestives d’électricité.
Pas le moindre bol d’air fourni par le gouvernement en vue d’améliorer le pouvoir d’achat des travailleurs. Du coup, les risques d’une radicalisation sont bien réels. On voit mal les syndicats se contenter de fausses promesses pendant que le gouvernement fait preuve de promptitude inégalée dans le financement de foras sensés ramener la paix au Nord du pays.
Source: L'Informateur