Il s’agit, pour les participants, de se concerter et d’identifier les éléments pour coopérer en vue de faire du Mali un havre de paix.
Depuis hier, la Coalition malienne des défenseurs des droits humains (Comaddh) organise avec les syndicats de la magistrature, des journées d’échanges et de partage sur de la justice transitionnelle. La cérémonie d’ouverture était présidée par le secrétaire général du ministère de la Justice, Moumine Guindo.
La justice transitionnelle est considérée comme une approche essentielle pour asseoir la paix et la réconciliation nationale. Selon le président de la Comaddh, Mohamed El Moctar Mahamar, les présentes journées d’échanges, loin d’être un espace de plaidoyer pour l’adhésion à l’approche holistique et systématique qu’est la justice transitionnelle, se veulent d’être un cadre de concertation et d’identification des éléments sur lesquels les acteurs pourront coopérer pour faire le Mali, un havre de paix.
“Un havre de paix s’entendant comme un espace d’état de droit et de démocratie où tous les droits humains sont respectés. Les échanges avec les acteurs et mécanismes vont se poursuivre dans ce sens”, a-t-il fait savoir. Et de rappeler que la Comaddh dispose de 25 formateurs en justice transitionnelle dont deux par région et 192 éducateurs disséminés à travers le territoire national pour la mise en œuvre du plan d’action de la coalition.
“Aujourd’hui, la Comaddh travaille à l’approfondissement des textes relatifs à la protection et à la promotion des collaborateurs de la justice en vue de renforcer d’une part la culture d’ester en justice et d’autre part développer davantage la coopération entre les acteurs…”
Le secrétaire général du ministère de la Justice a fait part de la volonté du département à accompagner la Comaddh et ses partenaires dans la mise en œuvre de la justice transitionnelle qui s’inscrit en droite ligne de la politique du ministère chargé de la promotion des droits humains.
“La justice transitionnelle fait partie des meilleurs outils de lutte contre les exactions et les violations des droits humains. Le ministère de la Justice partage la vision de la Comaddh”, a-t-il souligné.
Bréhima Sogoba