La Confédération Syndicale du Mali et autres regroupements des forces vives de la nation entendent battre le pavé aujourd’hui pour exprimer leur indignation face au comportement peu orthodoxe de l’Etat vis-à-vis des travailleurs du Mali. Des cahiers de doléances déposés sur la table du gouvernement, depuis l’arrivée d’IBK au pouvoir, pas de réponse appropriée à hauteur de souhait. Que cela soit du côté de la CSTM ou de la centrale mère l’UNTM, le gouvernement s’est toujours montré retissant quand il s’agit des droits des travailleurs. Lors du 1 mai passé, les deux secrétaires généraux, Hamadoun Amion Guindo et Yacouba Katilé n’ont pas caché leur désolation. Un gouvernement qui s’en fout des soucis des travailleurs et qui n’écoute que lorsque l’une des centrales décide de prendre la rue. Cela a été le cas à l’époque de l’ancien ministre de la Fonction, Monsieur Diarra, qui s’est vu radier à cause de son comportement indécent à l’endroit des travailleurs. Aujourd’hui le même comportement fait loi. Cela sous-entend que le gouvernement n’est habitué qu’aux rapports de force. Il n’entend que lorsque la masse prend la rue.
Après la grève de 48 heures de la CSTM, la centrale marchera et si cela ne donne gain de cause elle entreprendra d’autres moyens pour plier le régime.
L’UNTM aussi se prépare et ne tardera pas à rejoindre la CSTM dans cette lutte au bonheur des travailleurs maliens.
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