La rencontre d’échange autour de la plainte a eu lieu le dimanche passé au Quai de la Gare à Paris. L’occasion a été mise à profit pour discuter à fond sur les problèmes que le Mali traverse de nos jours.
Mardi suivant, Lacine Diawara était l’invité de Africa N°1. C’était pour la même raison : la plainte contre IBK.
Nous vous proposons l’allocution du Président du BIPREM au Quai de la Gare.
« Chers compatriotes merci pour votre présence, à la fois, quantitative et qualitative en dépit de vos multiples occupations.
Recevez par ma voix les fraternelles salutations des membres du bureau du Biprem Fasoko.
Nous savons, sans doute, que vous êtes tous des soutiens de nombreux parents et amis au Mali.
Cette affirmation de votre grande utilité remarquable au Mali que nous faisons devant vous, a été confirmée par la BAD ainsi : « Transfert de fonds des Maliens de l’extérieur : 300 milliards de FCFA par an (environ 456 millions d’euros), soit 11 % du PIB et 79 % de l’aide au développement (Etude BAD, 2007) »
Si nous avons décidé de venir vous expliquer l’objet de notre démarche, c’est parce que nous partageons en commun l’amour du Mali.
Merci aux organisateurs d’avoir donné de leur temps, de leur énergie et de leur volonté.
La plainte du Biprem qui fut diversement appréciée et majoritairement appuyée n’est dirigée contre personne.
Le Biprem n’est ni de la majorité ni de l’opposition, le Biprem est pour le Mali. Le camp du Biprem est celui du Mali.
Notre plainte contre IBK n’est en fait qu’une mise en garde à mieux faire pour éviter une autre humiliation comme celle que nous avons connue dans un passé pas si lointain.
Entre maliens, nous sommes tous frères et sœurs, cousins et cousines. Nos destins sont solidement liés.
Ne nous voilons pas la face, la corruption généralisée, la recherche du gain facile, les courbettes et autres filouteries sont en train de ruiner notre nation.
Devrions-nous nous taire et laisser faire ?
En se taisant, nous devenons complices de notre ruine collective.
Nous avons pensé en âme et conscience que pour l’amour de la patrie, nous devons réagir. Au Biprem, nous continuerons à critiquer objectivement, à dénoncer fermement et à condamner courageusement tous ceux qui se serviront abusivement de notre Bien commun : Le Mali.
Certes les problèmes ne datent pas d’aujourd’hui mais nous devons tout mettre en œuvre afin de ne plus retomber dans les ténèbres de l’infamie.
Nous devons dans la droiture faire face au problème de Kidal, à la récupération complète du Nord du Mali et la réunification entière du Mali.
Notre intervention pacifique et légale, nous la voulons une action de veille et d’alerte citoyenne.
Le pays compte sur vous.
La nation compte sur vous. Comptons les uns sur les autres.
Tous, nous avons le devoir de léguer aux générations futures, un Mali meilleur ».
La Rédaction