Le XXVIIè Sommet Afrique-France se tiendra à Bamako en janvier 2017. A l’occasion de cette rencontre qui mobilisera de nombreux chefs d’Etat et de gouvernenment et des représentants des organisations internationales, notre capitale accueillera entre 2500 et 3000 invités.
Les préparatifs vont bon train, conduits par le Comité national d’organisation du sommet Afrique-France (CNOSAF). La bonne organisation de cet événement d’envergure nécessite l’implication de tous les fils de la nation. C’est dans ce contexte que l’ancien Premier ministre, Moussa Mara, s’est rendu, hier, au siège du Comité à Hamdallaye ACI 2000 où il a été acceuilli par le président du CNOSAF, Abdoullah Coulibaly, et ses proches collaborateurs.
Le comité d’organisation a salué cette visite car le sommet n’est pas une affaire de famille ni de parti politique. « Moussa Mara n’est pas venu ici en tant que personnalité politique mais comme tout citoyen malien de bonne volonté », a-t-il précisé.
Pour le visiteur du jour, le sommet est une attente légitime. « Je pense, ce n’est pas une attente qu’on donne à une seule personne mais à tous les Maliens. Le président Coulibaly et son équipe ont une ambition. Il ne s’agit pas seulement pour eux d’organiser le sommet. Ils entendent s’adosser sur le sommet pour rendre notre pays plus présentable, l’ouvrir davantage, afin de convaincre les citoyens du monde que le Mali peut accueillir et recevoir les investisseurs », a déclaré l’ancien Premier ministre.
Pour lui, le Sommet Afrique-France est un vaste programme dont les citoyens, notamment les élites, et l’ensemble des Maliens doivent se sentir concernés. « Ce n’est n’est pas seulement un Sommet Afrique-France ou France-Afrique sur la sécurité ou sur le développement, mais c’est une belle occasion pour le Mali de se montrer sous un nouveau jour de paix et de réconciliation », a souligné Moussa Mara qui a indiqué être venu signifier sa disponibilité, afin d’inciter d’autres leaders politiques ou acteurs de la société civile à lui emboiter le pas.
Evoquant Bamako, « une ville de plus de 3 millions de personnes » et la possibilité « d’engager un mouvement pour l’assainir » avant le sommet, l’ancien maire de la Commune IV a souligné la « difficulté » de l’entreprise avant de juger que « si tous les Bamakois s’impliquent avec les élus en avant-garde, rien n’est impossible ».
Moussa Mara a estimé que le « comité d’organisation mérite d’être accompagné de nos expériences, nos relations, nos réseaux, nos amis pour réussir sa mission ». Et que la mobilisation sociale doit être au cœur de son plan d’action et axé, en l’occurrence, sur les femmes, la jeunesse, les chefs religieux et traditionnels et les leaders politiques.
Mamoudou KANAMBAYE