Fidèle à son engagement de contribuer au développement socio-économique et culturel du Mali, le Parti lumière pour l’Afrique (Pla) a organisé le dimanche 8 mai 2016 à son siège à Sotuba sa traditionnelle conférence de presse. Objectif : donner son point de vue sur la situation dans les hôpitaux du Mali et faire quelques recommandations.
La conférence de presse était animée par le président du Parti lumière pour l’Afrique (Pla), Seydou Diawara dit Martin, accompagné de plusieurs mili-tants. Selon le conférencier, les grands hôpitaux du Mali ne répondent plus aux multiples attentes des citoyens. À l’en croire, compte tenu de l’évolution démographique de la population du Mali, estimée à environ 16 à 17 millions d’habitants, un schéma directeur adéquat doit être créé pour faire face aux préoccupations des populations en matière de soins de santé.
Seydou Diawara dit Martin a dénoncé les mauvaises conditions dans les-quelles les agents de santé travaillent ainsi que l’accès difficile des populations aux soins de santé. À ses dires, en plus de longues files d’attente dans les grands hôpitaux du Mali, les patients ne sont pas bien traités par les agents de santé. «Dans nos hôpitaux, les citoyens rencontrent tout un calvaire. Ils ne sont pas respectés et ne reçoivent pas des soins de qualité», a déploré Seydou Diawara dit Martin.
Il a par ailleurs fait quelques recommandations pour une meilleure améliora-tion de la pyramide sanitaire. Il s’agit de mener des réflexions sur la forma-tion académique, l’encadrement des étudiants de la Faculté de médicine et d’odontostomatologie, et l’amélioration des conditions du personnel ensei-gnant. En outre, le conférencier recommande aussi au gouvernement d’agrandir la salle de services d’urgences en la dotant d’équipements de der-nière génération afin d’améliorer considérablement la qualité des prestations en faveur de nos concitoyens ; des morgues dans tous les centres de santé de référence et les grands hôpitaux.
Selon Seydou Diawara dit Martin, les hôpitaux doivent prendre en compte, dans leur politique, la qualité des prestations de soins. Le conférencier de-mande aussi le respect et l’écoute des accompagnateurs des malades par la direction des hôpitaux et le personnel soignant. «Le minimum de conditions d’accueil doit être créé afin qu’ils puissent participer eux aussi à la restaura-tion de l’état de santé de leurs malades», a-t-il conclu.
Diango COULIBALY