On ne l’avait pas vu sur un ring français depuis deux ans. Mais notre compatriote Mohamed Diaby fera son grand retour le 14 mai prochain à Montereau-Fault-Yonne (77) pour la 3ème édition de la «Nuit des Titans». Un come-back très attendu par les fans de cet «artiste»...
En France, la dernière apparition de Mohamed Diaby sur un ring de kick-boxing date de la «Nuit des champions» en novembre 2014. Ce jour, il avait battu le redoutable Anthony Fremont. Par la suite, le «Watiboxeur» (poulain de Wati B) s’était concentré sur un seul objectif : se qualifier pour la compéti-tion de boxe anglaise des Jeux Olympiques «Rio 2016» sous les couleurs du Mali ! Avec des tournois qualificatifs en ligne de mire, Mohamed ne s’était plus alors entraîné qu’à la boxe anglaise. Cela ne l’avait pas empêché d’affron-ter Enriko KEHL en mai 2015. «C’était une opportunité qui ne pouvait pas se refuser», souligne-t-il avec sa légitime réserve. Malheureusement, ses rêves de J.O sont aujourd’hui quasiment anéantis. «Avec la nouvelle réglementa-tion, tu ne peux pas concourir pour la boxe anglaise, si tu as évolué dans un autre sport de combat», déplore-t-il.
Dommage pour le Mali, car ce jeune boxeur était l’un de ses espoirs de mé-dailles olympiques. Qualifié, Mohamed avait raté les «J.O Londres 2016», car contrôlé positif par ignorance du médecin qui lui avait prescrit un médica-ment contre le rhume, mais prohibé en sport. Aujourd’hui, Diaby est prêt à se remettre à fond dans le pieds-poings.
Ce combat à la «Nuit des Titans 3» se veut le premier d’une nouvelle longue série. Face à lui, le Belge Mohamed Hendouf, boxeur à la cote croissante. «C’est un boxeur très vaillant. Il distribue beaucoup, il est présent et a une boxe propre. Ça ne sera pas un combat haché. Moi, ça me fait une bonne re-prise et lui, un bon challenge», analyse Mohamed.
L’autre gros combat de ce gala, c’est celui qui opposera Gagny Baradji au Por-tugais Bruno Almeida pour un titre mondial en «chauss’ fight». Gagny Baradji vise un deuxième titre international après la ceinture européenne ISKA (en K1) décrochée à Meaux l’année dernière.
Moussa BOLLY
****