L’ancien ministre malien des Nouvelles technologies cumule 22 ans d’expérience dans la diplomatie, le développement et la finance internationale.
Notre pays vient, à travers un de ses dignes fils, d’être honoré par la désignation de notre compatriote Modibo Ibrahim Touré, ancien ministre des Nouvelles Technologies, au poste de représentant spécial du secrétaire général (RSSG) des Nations Unies en Guinée Bissau. Dans ce poste hautement sensible, Modibo Ibrahim Touré remplace un ancien président de Sao Tomé et Principe, Miguel Trovoada.
Cette nomination de Modibo Ibrahim Touré vient à un moment critique dans la vie de ce pays de l’Afrique de l’Ouest. La Guinée Bissau traverse en effet une crise politique et institutionnelle qui paralyse l’activité gouvernementale depuis des mois et peut déboucher à tout moment sur un retour à l’instabilité.
En désignant notre compatriote comme son représentant spécial, le Secrétaire général des Nations Unies Banki-Moon sait surtout compter sur la grande expérience de 22 ans dans la diplomatie, dans le développement, la finance internationale et l’expertise avérée de l’homme. Ancien ministre des nouvelles technologies du Mali, M. Touré a servi pendant 5 années à la Banque africaine de développement (BAD) comme Secrétaire général et Directeur du Bureau du Président.
Pendant 17 ans, Modibo I. Touré, pour les intimes, a travaillé dans 17 pays du continent (Ethiopie, Tchad, Centrafrique, Kenya, entre autres) comme coordinateur résident, coordinateur humanitaire et représentant du PNUD. Avant sa nomination comme RSSG en Guinée Bissau, M. Touré assumait depuis trois ans les fonctions de Sous-secrétaire général et Conseiller spécial du Secrétaire général pour la région des Grands Lacs. À ce poste, il était chargé de fournir des conseils stratégiques et d’aider à la coordination et au suivi de la mise en œuvre de l’Accord Cadre pour la paix et la Coopération signé par 13 pays de la région (Angola, Afrique du Sud, Burundi, Congo, RD Congo, Kenya, Ouganda, Soudan, Sud Soudan, Tanzanie et Zambie).
Le nouveau RSSG en Guinée Bissau aura besoin de toute son expérience car il a été nommé à un moment où la Cédéao, les Nations unies et l’ensemble de la communauté internationale restent préoccupées par la situation dans ce pays.
Nous croisons les doigts pour lui et pour ce pays qui mérite la quiétude et le développement au grand bonheur de ses filles et fils.
Sinaly KEITA