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© aBamako.com par A.S
Conférence de presse de Soumaila Cissé Bamako, le 30 juillet 2015. Le chef de file de l’opposition malienne, honorable Soumaila Cissé était face à la presse à la Maison de la presse. Objectif : échanger avec les hommes de media sur le statut de l’opposition, le rôle du chef de file et donner son point de vue sur l’actualité au Mali |
Ces derniers jours, la scène politique malienne est en ébullition. En effet, le Rassemblement pour le Mali (RPM, principal parti de la majorité présidentielle) et l’Union pour la République et la Démocratie (URD, principal parti d’opposition- s’affrontent par communiqués de presse souvent virulents. Ces deux grandes formations s’affrontent autour d’une histoire de 27 milliards F CFA qui, selon le journal L’Observateur du Sénégal, aurait été détournée par Soumaïla Cissé, chef de file de l’Opposition malienne, quand il présidait l’UEMOA.
Tout est parti de la maladresse du tonitruant Secrétaire général du RPM, Bocari Tréta qui, après la parution de l’article dans les colonnes de L’Observateur, s’est précipité pour demander des explications au chef de file de l’opposition en mission diplomatique en Afrique du Sud au moment des faits.
Son communiqué publié fait le buzz sur les réseaux sociaux engageant ainsi les hostilités ! Indexés à travers leur président, les membres du Comité exécutif de l’URD n’ont pas pour autant paniquer au point de perdre les pédales. Ils ont organisé la riposte en contre attaquant par communiqué très acéré et dans lequel ils étalent les déboires du régime et mettent à «nu» le Secrétaire général du RPM, Bocari Tréta.
Le hic est que les deux partis politiques ont complètement oublié qu’en s’affrontant de la sorte, c’est l’image du Mali qui est ternie dans cette affaire sous-régionale.
Sans compter que cette énième guerre de chapelles n’emballe pas le citoyen lambda pour qui ils amusent la galerie sans se préoccuper de la misère du peuple. Ils sont aussi nombreux les observateurs qui pensent que le moment est très mal choisi pour se livre en spectacle devant un peuple dont le dépit politique ne cesse de croitre face à l’incapacité des décideurs de soulager ses souffrances. Au lieu de se crêper le sillon, l’heure doit être à l’union sacrée et à la communion des cœurs et des esprits pour ramener la paix et unifier le Mali.
Aliou Touré
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