La Caisse Nationale d’Assurance Maladie en collaboration avec l’Association Journalisme Citoyen-Action pour la République (JCAR), a organisé du 29 au 30 avril 2015, à l’hôtel Colorado de Siby, la 1èmeédition de la journée d’échanges entre les techniciens de l’AMO et les professionnels de communication. L’objectif de la rencontre était de renforcer la compétence des journalistes en matière de protection sociale, pour mieux informer et sensibiliser la population afin de mieux conduire les reformes de protection sociale.
Placée sous le thème : « Défis et enjeux de la couverture maladie», la cérémonie d’ouverture a enregistré la présence de notre confrère Moustapha Diawara, chargé de mission au ministère de l’Economie Numérique, de l’Information et de la Communication; Oumar T Sangaré, conseiller technique du directeur général de la CANAM; du président du JCAR, Abdramane Alassane Maïga ; Oumar Diarra, Sous-préfet de Siby ; Kani Makan Camara maire de la commune rurale de Siby ; des responsables de la communication de la CANAM et des invités de marque.
Après les mots de bienvenue des autorités administratives et politiques de la commune rurale de Siby, cercle de Kati, région de Koulikoro, Amadou Konaté,1er vice-président du JCAR dira dans son allocution, que cette rencontre, est une première du genre. Selon Konaté, « le journalisme citoyen action pour la république consiste à œuvrer avec la république dans le processus de la décentralisation, la régionalisation, l’organisation d’élections libres, transparentes et équitables ».
Il a ajouté que pour une presse crédible et responsable, celle-ci doit être dotée des moyens. Il n’ a pas passé sous silence l’aide à la presse, dont le montant doit être revu à la hausse, à plus d’un milliard cinq cents millions de FCFA que la tutelle devrait budgétiser.
La presse malienne ne doit pas être à la base de l’exacerbation de la tension politique, mais agir dans l’intérêt commun, a-t-il préconisé. Et de souhaiter que les journalistes citoyens se mettent au service de la nation, comme CANAM qui est une entreprise citoyenne, dont l’œuvre combien considérable contribue à soulager les Maliens et leurs familles éprouvés par le coût insupportable de la maladie et des hospitalisations.
Quant au Conseiller technique du directeur général de la Canam, Oumar T Sangaré, il a précisé que le message de la canam est simple. « Le journaliste est l’agent premier chargé de relier le message de la Canam », a-t-il dit, avant de solliciter l’engagement de journalistes à leurs côtés. Il a enfin félicité ? au nom du Dg de la Canam, l’engagement de la presse en faveur de la structure pour le mieux être de la population malienne.
Moustapha Diawara, quant à lui, a rappelé que l’association Journalisme Citoyen-Action pour lé République (JACR), dès sa création en juin 2015 s’est donnée comme crédo de contribuer à l’avènement d’un Mali au service et pour l’instauration d’un Etat solidaire et respectueux des droits humains en général, et en particulier de renforcer la totale adhésion des populations aux grands projets dont dépendent l’avenir du Mali en matière de Gouvernance, entre autres.
Pour lui, cette rencontre donne la preuve qu’elle pourra être un précieux levier pour soutenir et vulgariser les importantes actions et reformes de développement du gouvernement, ainsi que les chantiers novateurs engagés par lui. Pour finir, il a souhaité qu’au cours de cette journée, les journalistes et autres acteurs des médias participants, découvrent les contours et toute la portée de la politique de l’AMO dans notre pays.
Dans sa présentation, le Conseiller technique du directeur général de la Canam, Oumar T Sangaré, a rappelé que le régime d’assurance maladie a été institué par la loi 09-015 du 26 juin 2009.
Ce régime, selon ses explications, constitue un des piliers de la déclaration de la politique nationale de la protection sociale adoptée par le gouvernement en 2002. Elle permet d’améliorer et d’élargir l’accès aux soins, en assurant la couverture des frais inhérents à la maladie des personnes assujetties et des membres de leurs familles.
Parlant des régimes de l’Amo, Oumar T Sangaré dira qu’elle a pour but de permettre d’améliorer et d’élargir l’accès aux soins de santé, en assurant la couverture des soins de santé, inhérents à la maladie et à la maternité des personnes assujetties et aux membres de leurs familles.
Pour lui, le régime d’assurance maladie est un système de solidarité et l’institution de l’A MO permet de se substituer au paiement direct.
Youssouf Koné
Source: Mali Sadio
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