L’Association des éditeurs de presse hippique (ASSEPHIM) a organisé une rencontre d’information générale, le mercredi 11 mai 2016, au Carrefour des Jeunes de Bamako. L’objectif de cette rencontre était de parler un peu de la situation qui prévaut au PMU-Mali et les conduites à tenir.
Cette réunion était présidée par Souleymane Thiéro, Président Intérimaire de l’ASSEPHIM)en présence de Moussa Magassouba, Promoteur du journal Fax France, et en présence de plusieurs promoteurs, vendeurs et revendeurs des journaux hippiques.
En réalité, il n’est de secret pour personne que certains promoteurs, vendeurs et revendeurs des journaux hippiques utilisent les logos de la société du Pari Mutuel Urbain du Mali pour d’autres fins. Ceux-ci mettent les logos et la photo du premier responsable du PMU-Mali dans leurs journaux, pour attirer les parieurs tout en décrétant la société PMU, qui n’est ni près ni loin impliquée dans cette affaire.
Les promoteurs des journaux hippiques ont invité tous les confrères à ne plus mettre les logos du PMU-Mali dans leurs journaux.
Souleymane B. Thiero dira que leur vision est de faire de telle sorte que le PMU soit une passion pour les parieurs. La société du pari mutuel urbain a beaucoup de choses au Mali en termes de financement et d’accompagnement. Il a ajouté que le PMU a joué un rôle capital dans la lutte contre le chômage des jeunes et il a pris un fardeau incroyable dans ce domaine-là.
Il a invité les autres confrères à ne plus utiliser les logos du PMU. Il a exhorté ceux qui n’ont pas de récépissé à être en règle, pour éviter l’informel. « Il y a un partenariat entre le PMU et eux, sinon le PDG du PMU n’est pas contre quelqu’un, mais il est plutôt légaliste. Il est sérieux et a de l’ambition pour sa société », a-t-il reconnu.
Moussa Magassouba a abondé dans le sens de Thiéro, en ce qui concerne l’interdiction du logo du PMU-Mali dans les journaux hippiques.
Diawara Dioubé a précisé que le PMU-Mali est venu dans notre pays pour lutter contre le chômage. Et il l’a fait , car il en a créé beaucoup. « On peut vivre sans voler le PMU », a-t-il conclu.
Tous les intervenants ont demandé de respecter les consignes du PDG du PMU-Mali, Arouna Modibo Touré.
Moussa Sissoko
Source: Mali Sadio