Quatre départements, à savoir le Ministère des domaines de l’Etat et des affaires foncières, le Ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme, le Ministère de l’énergie et de l’eau et celui de l’environnement, de l’assainissement et du développement durable étaient en conclave, dans le cadre de la validation d’un rapport de la revue conjointe. C’est le Ministre, Ousmane Koné de l’environnement, de l’assainissement et du développement durable qui a déclaré lancés les travaux d’ouverture.
C’était le lundi 2 mai 2016, au Centre International de conférence de Bamako (CICB).
L’organisation des revues sectorielles est devenue une tradition bien ancrée au Mali. En effet, elle renforce la bonne gouvernance et garantit des processus de prises de décisions sur une base informée. La revue permet également d’apprécier les effets faits par le gouvernement avec l’appui de ses partenaires techniques et financiers, d’identifier les contraintes qui ralentissent le développement des différents secteurs de développement et de jeter les bases d’une planification adoptée aux besoins et aux orientations stratégiques de développement.
Selon le coordinateur des partenaires techniques et financiers thématique environnement et changement climatisés, le financement extérieur du portefeuille de projets et programme d’élève à 424,454 milliards de FCFA se répartissant principalement entre le Ministère en charge de l’énergie pour 74%, le Ministère en charge de l’environnement pour 55% et le Ministère de l’Habitat et de l’urbanisme pour 9,8% avec un taux d’exécution globale de 35,33%.
Selon le Ministre Ousmane Koné, de l’environnement, de l’assainissement et du développement durable, cette rencontre annuelle, qui regroupe tous les acteurs du secteur, se révèle être sans doute un cadre privilégié de réflexion et d’orientation.
Elle est une phase essentielle du dispositif national de suivi-évaluation de nos programmes et plan d’actions ; donc de mesure des progrès accomplis dans la mise en œuvre des objectifs de développement du cadre stratégique pour la croissance et la réduction de la pauvreté, afin de prendre des dispositions idoines pour le bien-être de nos populations.
Drissa KEITA