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Mois de Ramadan : Les prix resteront stables
Publié le vendredi 13 mai 2016  |  La Nouvelle République
Remise
© aBamako.com par as
Remise de don par le ministère de la Defense et des Anciens Combattants aux familles des militaires déplacées du nord.
Jeudi 6 aout 2012. Bamako. Le don est compose de 20 tonnes de riz, 5 tonnes de farine, 5 tonnes de lentilles, 500 kg de sucre, 450 kg de lait en poudre et 1000 litres dhuile.




Le conseil national des prix qui s’est réuni le lundi 06 mai, sous la présidence du ministre du commerce et de l’industrie, a fait le constat, qu’il y a suffisamment de stocks concernant les produits de première nécessité. Il n’y a donc aucune raison pour que les prix prennent l’ascenseur durant le mois béni de Ramadan annoncé pour début juin.

Le ministre du Commerce et de l’Industrie, Abdel Karim Konaté a convoqué le Conseil national des prix le lundi 09 mai dernier, afin d’anticiper sur les problèmes d’approvisionnement et de prix qui pourraient surgir à l’approche du mois de carême. Le Conseil national des prix regroupe outre le gouvernement, les travailleurs à travers les syndicats, les consommateurs à travers les associations de protection des consommateurs, les opérateurs économiques notamment les grossistes et les détaillants.

Il fallait s’assurer que le pays est correctement approvisionné en produits de première nécessité et veiller à ce qu’il n’y ait pas de surenchère au niveau des prix. Lors de la rencontre, le constat a été fait qu’il n’y avait pas d’inquiétudes à nourrir concernant l’approvisionnement du pays. Pour preuve, le riz importé à grande consommation est vendu au détail entre 320 et 375F CFA/Kg. Celui du riz local varie entre 350 et 450F CFA/Kg. Ce qui fait que le stock disponible sur le territoire national est évalué à 59 676 tonnes, donnant une situation supérieure au seuil d’alerte à 43 350 tonnes.

Quant au sucre, son prix par détail est compris entre 375 et 500F CFA/Kg. A ce niveau, le stock disponible sur l’ensemble du territoire national est de 117 600 tonnes, soit une consommation de 254 jours. Ce qui est largement supérieur au seuil d’alerte avec 20 642 tonnes. Pour ce qui est du lait en poudre, le prix du Kg par détail est compris entre 2 200 et 3000F CFA, avec un stock de 1 851 tonnes sur le territoire national. Ce stock est largement supérieur au seuil d’alerte d’un tonnage de 744.

Pour l’huile alimentaire, le prix au détail est compris entre 600 et 800F CFA le litre. Le stock disponible à ce niveau est estimé à 20 024 tonnes, soit 74 jours de consommation nationale. Ce stock est largement supérieur au seuil d’alerte avec 2 532 tonnes. Dans le même registre, le prix de la farine de blé par détail est arrêté entre 250 et 450F CFA/Kg Celle-ci à 7 356 tonnes comme stocks disponibles, soit 63 jours de consommation nationale. Ce chiffre est supérieur au seuil d’alerte évalué à 699 tonnes.

S’agissant de la viande avec os, elle est vendue par Kg entre 1800 et 2500F CFA. Pour cela, les prix de la viande du bœuf avec os et sans os est respectivement fixé à 2 000 et 2 300F CFA/Kg sur la plupart des marchés du District de Bamako. Ce prix presque abordable et à la porté d’une majorité de la population, s’explique par les efforts consentis par les acteurs de la filière bétail-viande. Ces efforts ont pu être obtenus grâce à l’accompagnement du ministère en charge de commerce et de l’industrie.

Les prix et les stocks des hydrocarbures restent relativement maîtrisables sur toute l’étendue du territoire nationale. Et des efforts ont se poursuivre pour maintenir la situation dans ce sens.

Après les informations et les échanges, le constat a été établi que le pays est correctement approvisionné en denrées de première nécessité et à des prix compatibles avec le pouvoir d’achat des consommateurs. Les membres du Conseil National des Prix ont remercié les autorités pour les efforts inlassables consentis pour satisfaire les consommateurs. Ils ont en outre félicité le ministre du Commerce et de l’Industrie pour son implication personnelle et la mobilisation des services relevant de son département pour une meilleure information des consommateurs et l’encadrement des opérateurs économiques. Le ministre du Commerce et de l’Industrie a pris l’engagement d’assurer une présence de tous les instants de ses services sur le terrain pour empêcher la rétention des denrées et contrôler les prix.

Il faut croire que contrairement aux années précédentes où le mois de carême servait d’alibi à certains opérateurs économiques pour surenchérir, cette année, tout semble mis en œuvre pour que les prix soient maîtrisés.

Akhimy Maiga
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