Très virulent contre le régime d’IBK avant sa nomination à la tête de la Cellule d’appui à la décentralisation et à la déconcentration, le président du parti socialiste Yeleen Koura, Amadou Koïta, a réussi à s’accrocher au grand bateau et fait actuellement profil bas. Membre très actif de l’opposition jusqu’à sa nomination, l’attitude inattendue du président de PS Yeleen Koura, très proche d’ATT, fait l’objet de plusieurs commentaires.
Le président du Parti socialiste Yeleen Koura, qui a passé un bon moment à fouetter le régime d’IBK, fait actuellement profil bas. Membre très actif de l’opposition, Amadou Koïta est devenu quasiment invisible, surtout lors des événements organisés par les partis de l’opposition. Et la décision de son parti de ne pas prendre part à la marche de l’opposition, prévue le 21 mai prochain, en est la parfaite illustration de ce retournement de veste.
Pourtant, en 2014, lors de la cérémonie d’ouverture de la convention extraordinaire du Parti pour le développement économique et la solidarité (PDES), les 1er et 2 novembre, Amadou Koïta avait lancé des piques au président IBK. On se souvient encore de ses débats radiophoniques au cours desquels il n’a jamais ménagé IBK.
La démarche courtisane de Amadou Koïta
Selon les propos relayés par nos confères de ‘’Le Tjikan’’, le président du PS Yeleen Koura a, semble-t-il, mis de l’eau dans son vin depuis la tenue du premier congrès de son parti. Ce qui explique d’ailleurs la visite de courtoisie qu’il a effectuée quelques jours après, accompagné d’une forte délégation de son parti au siège du RPM.
Selon le visiteur du jour, rapporté par nos confrères de ‘’Le Tjikan’’, il s’agissait d’une visite de courtoisie qu’ils ont décidé de faire chez leurs frères socialistes. Car le PS Yeleen Koura partage beaucoup de choses en commun avec le RPM. Aussi, les deux partis ont en commun les valeurs socialistes puisqu’ils sont tous des partis socialistes.
Une démarche qui laissait entrevoir les intentions inavouées du président du PS Yeleen Koura et de ses camarades politiques.
En tout cas, désormais plus proche du régime que de l’opposition, Amadou Koïta, après sa nomination à la tête Cellule d’appui à la décentralisation et à la déconcentration, va-t-il quitter ce regroupement politique pour rejoindre la majorité présidentielle ?
Drissa Tiéné