Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aBamako.com NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article
Économie

Centre africain de développement minier : Les Atouts du mali pour abriterle siege
Publié le lundi 16 mai 2016  |  L’Essor
5è
© aBamako.com par Androuicha
5è session du Conseil Supérieur de l`Agriculture
Bamako, le 5 mai 2014 au palais de Koulouba. La 5è session du Conseil Supérieur de l`Agriculture s`est tenue sous la présidence du chef de l`Etat M. Ibrahim Boubacar Keita qui a lancé à cette occasion la campagne agricole 2014-2015




Notre capitale a reçu la semaine dernière une mission de la Commission de l’Union africaine pour évaluer les chances de la candidature du Mali pour abriter le Centre africain de développement minier CADM).

Le Mali, le Kenya, le Soudan, la Guinée, et la Tanzanie pour abriter le siège de cet important futur centre de formation de l’Union africaine dans le domaine minier. Le ministre des Mines Cheickna Seydi Ahmadi Diawara a reçu la délégation d’évaluation de la candidature du Mali vendredi dernier.

Cette délégation de 5 membres était conduite par Hussein Hassan, chef de division des industries à la Commission de l’UA. Celui-ci a fait part de ses impressions à l’issue des visites de terrain que la mission a effectuées au Mali.

La délégation a notamment eu des séances de travail et d’échanges avec les ministères des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, des Mines, des Affaires foncières et des Domaines de l’Etat, l’Assemblée nationale (qui ratifient les accords de convention), et différents services techniques comme la Direction nationale de la géologie et des mines.

Elle s’est même rendue aux urgences de l’hôpital Gabriel Touré où elle a pu mesurer les efforts du corps médical de cet établissement hospitalier de référence pour apporter les soins appropriés aux situations référées.

Les hôtes ont visité certains sites miniers comme Morila qui est en phase de fermeture et où elle a pu s’enquérir des dispositions prises pour assurer l’après-mine dans des conditions favorables pour les populations.

A Loulo, un autre site minier en activité, elle a pu s’enquérir des conditions d’exploitation et a eu des séances de travail avec les communautés locales sur le territoire duquel les sociétés minières opèrent. Après avoir touché du doigt tous ces aspects de la candidature du Mali pour abriter le Centre africain de développement minier, la délégation a jugé utile de faire un bref compte rendu au ministre des Mines.

Ahmadi Cheickna Sidi Diawara a écouté avec une grande attention les appréciations et pris note des recommandations de la délégation. Une réunion technique est prévue ce mercredi 18 mai à Addis Abeba au siège de l’Union africaine pour faire le point de toutes les visites effectuées dans les pays candidats avant une séance d’écoute avec les ministres concernés.

Il faut rappeler que notre pays va à cette candidature avec quelques atouts intéressants. En effet, dans ses diverses options, orientations et vision politique, le Mali a toujours accordé une importance particulière au développement de l’industrie extractive, à travers une articulation des instruments de gouvernance minière en accord avec la Vision minière africaine (VMA) et les codes communautaires sous-régionaux.

Au niveau sous-régional, le Mali a souscrit à la politique minière commune de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) et aux directives de la politique minière communautaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO).

Autres atouts : le sous-sol malien recèle de nombreux indices de substances minérales variées et des cadres nationaux compétents ont une très bonne connaissance de la géologie locale et sous-régionale. Notre pays dispose d’un avantage comparatif compétitif comme un potentiel minier riche et varié, l’importance de l’industrie minière sur l’économie nationale et le développement des communautés locales.
... suite de l'article sur L’Essor

Commentaires