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Affaire du boxeur du BPN-RPM : Des proches de la victime menacent de sévir
Publié le lundi 16 mai 2016  |  La Sentinelle
Conference
© aBamako.com par I.DIA
Conference de presse du Bureau National de l`union des jeunes du RPM
Bamako, le 22 Août 2013 à son siège sise à l`hippodrome, Rue Amirial Cabral, le Bureau National de l`union des jeunes du Rassemblement Pour le Mali (RPM) a animé une conference de presse pour remercier ses militants et sympathisants de leurs rémobilisations pour l`élection de leur candidat IBK, au 2ème tour de la présidentielle.




Selon toute évidence, la victime du Boxeur du BPN-RPM, n’est pas n’importe-qui. Et l’agresseur Madou Diallo l’apprendra certainement à ses dépens, en tout cas, si les inconditionnels de l’agressé mettaient leurs menaces à exécution.
Le peuple RPM des secteurs 1, 2 et 3 Kati où il fut Secrétaire Général, Djibril Dicko jouissait visiblement d’une grande estime. Et pour cause, à l’annonce de son agression par Madou Diallo le Samedi 7 Mai dernier, ceux-ci décidèrent d’en découdre avec l’agresseur. Il faut dire que la victime (Djibril Diallo) est septuagénaire, ancien parlementaire et père de grands enfants.
Etre, à cet âge traité, de «menteur» et physiquement agressé par un cadet, est plutôt mal vu dans nos sociétés. Les proches de Djibril Dicko sont du même avis. Et selon des informations qui nous sont parvenues, ils ne sont pas prêts à pardonner à l’agresseur. La victime non plus d’ailleurs !
Appelé à retirer sa plainte par les membres du BPN, Djibril Dicko a en effet décliné l’offre, en tout cas, jusqu’aux conclusions définitives de son médecin traitant le rassurant éventuellement de tous préjudices corporels compromettants pour sa survie. Et ce n’est qu’à la suite d’une période d’observation médicale allant de 03 et 04 mois qu’il sera fixé. La plainte restera donc valable jusqu’à ce jour, promet-il.
Signalons par ailleurs que l’agresseur se défend d’en être. Il affirme au contraire avoir agi en toute légitimité après que l’autre ait porté la main sur lui. Il a donc décidé, à son tour, de porter plainte. Aussi, nous apprend-on, il rejette la décision de sa suspension de 02 mois de toutes les activités politiques arguant que la procédure n’a pas été respectée et menace par conséquent d’attaquer la décision devant le tribunal administratif.
Il nous revient cependant que c’est plutôt lui qui a agressé le premier devant une soixantaine de témoins dont des barons du parti à l’image d’Issiaka Sidibé (président de l’Assemblée Nationale), Boulkassoum Haïdara (Président du Conseil Economique Social et Culturel), Bocary Tréta (secrétaire Général du parti), entre autres.

B.S. Diarra
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