750 morts en Inde, 60 au Bangladesh, plus 1.300 au Pakistan… Sauve-qui-peut au Mali pays qui, à l’instar des autres du globe, subit une vague de chaleur record. Et, hélas, la tendance sera désormais à la hausse. C’est ce qu’annoncé samedi dernier, la National Aeronautics And Space Administration (NASA).
De l’avis des scientifiques de la NASA, «le mois d'avril 2016 est le sixième mois d'affilée dont la température est de plus de 1% supérieure à la moyenne de la période entre 1951 et 1980». Et selon les mêmes experts, cette tendance à la hausse se maintiendra à l’avenir» (https://www.nasa.gov/). Et selon l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique (NOAA), «les 12 derniers mois vont pulvériser tous les records de température.
En somme, à en croire ces experts, il ne faudra pas s’attendre à une baisse des températures dans un avenir très proche. A titre illustratif, les mois de novembre, décembre et janvier seront désormais moins froids et ceux de mars, Avril et mai seront encore plus chauds.
Ces augmentations record impacteront indubitablement sur la vie des populations et surtout sur leur consommation d’électricité.
L’on déplore d’ores et déjà au moins 750 morts en Inde, 60 au Bangladesh et plus 1.300 au Pakistan. «La plupart de ces décès ont été enregistrés à Karachi, la plus grande ville du pays. Les effets de la canicule ont été aggravés par des coupures de courant électrique qui ont affecté le système d'adduction d'eau (source: Ria novosti).
En Israël, précise la même source, le marathon de Tel-Aviv a été interrompu en raison de la chaleur. 35.000 personnes y ont participé. Quinze coureurs ont été hospitalisés et 60 autres ont été soignés sur place. Les organisateurs ont donc décidé d’interrompre l’événement.
Au Mali, l’on dénombre de nombreux décès. S’il est difficile d’établir un bilan chiffré, les embouteillages des corbillards dans les cimetières (une première à Bamako) ne laissent aucun doute sur la gravité du phénomène.
C’est dire, en tout état de cause, que la planète toute entière est appelée à s’adapter au nouveau contexte qui s’installe dans la durée. Rien, hélas, n’annonce cette acclimatation et changement de comportement au Mali. Il est impératif d’avoir une véritable politique énergétique et d’approvisionnement en eau. Et surtout, éviter le folklore.
B.S. Diarra