Pour se mettre déjà en diapason avec les consommateurs, le 13 mai 2016, le ministère du Commerce et de l’Industrie a pris le taureau par ses cornes. Il a rassuré de l’approvisionnement en quantité et en qualité des besoins de consommation. En affirmant veiller sur les prix, afin de barrer la route aux spéculateurs.
Depuis quelques années, le mois béni est synonyme d’enrichissement pour bon nombre de nos compatriotes. Ils pensent moins aux bénéfices que Dieu leur accorde en étant humbles, moins chers et pragmatiques.
Alors, pour préserver le droit des consommateurs, les autorités maliennes, à travers le ministère du Commerce et de l’Industrie, se mobilisent pour faire face aux besoins de consommation pendant le Ramadan. C’était lors d’une rencontre ce lundi entre le ministre et les protagonistes au département de tutelle. Où on a noté la présence remarquée de certains gros bonnets du commerce Oumar Niagadou dit petit Barou ; Modibo Kéïta GDCM ; Amadou Djigué ; l’UNTM ; les Consommateurs. C’était sous la houlette du Conseil National des Prix.
Le ministre Abdel Karim Konaté du Commerce et de l’Industrie rassure que le marché malien est suffisamment approvisionné en denrées de première nécessité, pour faire face aux besoins du mois béni de jeûne.
Pour la satisfaction des consommateurs, il indique que des dispositions sont prises pour éviter la spéculation sur les prix. A cet effet, le prix de la viande varie entre 1800 et 2500 francs CFA le kilo, tandis que le kilo de sucre est compris entre 450 et 500 francs CFA.
Cependant, il faut déjà signaler que les prix avaient commencé à prendre l’ascenseur depuis quelques jours. Il serait opportun qu’à partir de cette rencontreils reviennent à la normale pour de nombreux compatriotes qui ne mangent plus trois fois par jour.