Société
La reconnaissance de la persévérance et de l’abnégation : Nafatouma Traoré, Radio Maradèmè de Dioïla
Publié le mercredi 18 mai 2016 | Le Matin
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Nafatouma fait ce métier depuis 17 ans. Venue comme animatrice, elle est de nos jours Directrice de la radio. L’émission qui l’a rendue célèbre s’appelle «Gwada Baro». A travers celle-ci elle sensibilise les femmes sur le bien-être de l’enfant, la santé et l’hygiène. De nos jours Nafatouma est une icône de la communication rurale.
Mariam Kouyaté, Radio Jékafo de Bamako : Mariam Kouyaté est à la radio Jékafo depuis 20 ans. Elle est présente à tous les grands rendez-vous de la promotion de la santé. Modeste et très organisée, cette griotte n’a pas choisi le micro pour chanter, mais pour éduquer et sensibiliser. Ses émissions et plateaux des femmes, et surtout son magazine Santé ont fait d’elle une griotte moderne et une star de la communication de sensibilisation.
Ramata Tembely, Journal L’Indépendant : Journaliste confirmée, Ramata est diplômée de l’IGLAM, le célèbre établissement qui a formé beaucoup de jeunes journalistes du Mali. Elle est venue dans ce métier toute-petite et a su s’imposer dans ce domaine difficile.
Grâce à ses articles de santé dans les colonnes du célèbre quotidien malien, L’Indépendant, Ramata est la présidente du Réseau des Communicateurs en santé. (RCA). Pour cette jeune dogon le journalisme est une passion.
Kadiatou Traoré, Radio Fr3 : Elle fait ce travail depuis 22 ans. Comme ses consœurs, elle s’est créé une place chez les auditeurs des ondes de proximité à travers son émission «Femme et développement». Membre de Réseau de femmes de l’URTL, elle est aussi secrétaire administrative de l’APAC/Mali.
Aïssata Saliou Maïga, ORTM : Elle était présente quand Gao était occupée par des jihadistes, donc au moment où beaucoup de gens ont fui la Cité des Askia. Grâce à sa détermination et à sa bravoure, Aïssata Saliou a réalisé ses reportages et les livrés à Bamako, souvent au péril de sa vie.
Mme Traoré Fatoumata dit FC Nyongolon : Figure emblématique de la culture malienne, FC n’est plus à présenter au public. Animatrice, elle faisait partie des membres de la rédaction de la revue Bamanankan des éditions Kibaru. Très engagée en faveur de la santé de la mère et de l’enfant, «FC Nyongolon» est depuis un certain temps la présidente de l’Association malienne de lutte contre la drépanocytose (AMLUD).
M.B

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