A Gao, les jeunes demandent à pouvoir faire partie du processus de « DDR » (désarmement démobilisation et réintégration) né des accords d'Alger de 2015 permettant aux combattants d'intégrer les forces armées maliennes ou la fonction publique. La coordination des mouvements de résistance civile de Gao a lancé un ultimatum aux autorités et aux représentants des Nations-Unies.
Le président du Conseil communal des jeunes de Gao, Issa Boncana, le répète : ce sont les jeunes qui ont résisté au moment de la crise et qui ont combattu les jihadistes. Pourtant aujourd'hui, ils se retrouvent pénalisés, exclus des mesures de cantonnement. En cause : ils ont depuis rendu leurs armes.
« Toutes les armes qui étaient restées dans la ville, on les a pris et on a rendu une partie à l’armée malienne, une partie onusienne et une partie à la force Serval. Si aujourd’hui on nous demande pour être cantonnés, il faut que nous ayons des armes. Nous, nous disons que nous ne sommes pas d’accord pour ça », a déclaré Issa Boncana.
De son côté, un haut responsable malien rétorque qu’il est impossible pour ces jeunes d’intégrer le processus de DDR. En cause : pour en bénéficier, il faut avoir été combattant, et pour cela fournir la preuve d'avoir appartenu à un mouvement armé. Selo
... suite de l'article sur RFI