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Protestation des populations contre les ordures sur la route de Same 20 aout 2012. Bamako. Route de Same Les populations protestent contre les dépots d`ordure qui degagent surtout pendant la saison des pluies des odeurs nauséabondes et qui genent la circulation. |
Le ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Ousmane Koné, était de nouveau le mardi 17 mai 2016 au dépôt de transit de Darsalam pour s’assurer de l’état d’avancement de l’évacuation de cette décharge. D’autres actes seront posés, dira le MEADD, pour que la ville de Bamako retrouve son lustre d’antan.
Le succès de cette opération d’évacuation du dépôt de transit de Darsalam fait suite à une rencontre entre le chef du département de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable et le groupe Ozone en vue des mesures d’urgence d’évacuation des ordures de la capitale qui s’apprêtent à accueillir le sommet Afrique-France.
Des mesures importantes avaient été prises dans ce sens et l’évacuation du dépôt de transit de Darsalam en un une parfaite illustration. Dix jours après, le groupe Ozone démontrait sa détermination à débarrasser Bamako de ses montagnes d’ordures.
Le MEADD a invité la population à respecter les consignes pour le dépôt des ordures sur place. Pour éviter la reconstitution d’une nouvelle montagne d’ordure, il sera érigé un dépôt de transit moderne sur 600 m2 pour recueillir les ordures journalières afin de faciliter leur évacuation rapide.
Le DG d’Ozone-Mali, Noureddine Chbani, et ses collaborateurs sont en train de pistonner le plan de choc contre l’engorgement et l’utilisation anarchique des dépôts de transit des ordures à Bamako. Le plan est axé sur l’évacuation rapide des dépôts de transit qui sont des points noirs dans la capitale malienne. Après Darsalam, les viseurs sont braqués sur les dépôts de transit d’ordures de Lafiabougou et celui situé au flanc de la colline de Badalabougou.
Le ministre Ousmane Koné, depuis sa nomination, travaille d’arrache-pied à assainir la ville de Bamako et les capitales régionales. Cette volonté s’est déjà manifestée par l’ouverture de la décharge de Noumoubougou, l’évacuation de plusieurs dépôts de transit avec le concours des opérateurs économiques de bonnes volontés.
O.D.
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