S’il est presque acquis que le chef de l’ex-junte de 2012 sera jugé au cours de cette année dans l’affaire de la disparition forcée de 21 bérets rouges, on ne sait toujours pas où se tiendra le premier procès des putschistes qui implique aussi d’anciens ministres et chefs d’état-major.
Annoncé pour la session en cours de la Cour d’assises, le dossier a été retiré pour des questions de sécurité. Au niveau de la Cour d’appel comme du gouvernement, l’on s’échine à trouver un lieu sûr pour ce jugement très attendu aussi bien par les parents des victimes que par le grand public. Après avoir écarté Bamako, Sikasso et Ségou, l’on hésite entre Kayes et Mopti.
En attendant, le capitaine Sanogo, qui se la coule douce à Sélingué dans une nouvelle villa où il ne recevra plus la visite inopinée des serpents, espère sur une liberté anticipée pour laquelle se battent des barons du régime en place. Mais, c’est sans compter avec la détermination du camp d’en face sur la manifestation de la vérité dans toute sa clarté.
DAK