Lancement Officiel du projet SIRA de l’USAID : Pour avoir un impact positif sur la lecture –l’écriture dans les zones rurales

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Publié le vendredi 20 mai 2016 | Sirène

Le projet SIRA de l’USAID a été officiellement lancé le 09 Mai au centre international de conférence de Bamako. C’était sous la présidence du Ministre de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation M Kénéko Barthélemy Togo, en présence de la Directrice du projet Mme Thelma Khelgati, de l’ambassadeur des USA.
Le projet USAID/SIRA est une initiative financée par l’Agence des Etats-Unis pour le Développement International conduit par Education Development Center (EDC).
Financé à hauteur de plus de 30 milliards fcfa le projet SIRA a une durée de 5ans. L’objectif est l’apprentissage de la lecture et de l’écriture en langue nationale afin d’assurer un socle solide sur lequel les élèves continueront à bâtir et qui leur permettra de faire la transition. Il permettra également à renforcer et consolider les capacités du Ministère de l’Education Nationale afin d’assurer la mise en œuvre efficace des interventions en faveur de la lecture-écriture ; à travers un ensemble de politiques et processus soutenables etc.
Le projet SIRA vient renforcer l’USAID qui, en 2011 avait fortement appuyé la généralisation du curriculum bilingue dans les zones homogènes bambara phones des régions de Ségou et Koulikoro.
Mme Thelma Khelgati la Directrice dire que, ce projet permettra à la majeure partie des jeunes du Mali surtout dans les zones rurales d’être autonomes en langue Bamanan et Français. Avec ce projet l’enfant comprendra ce qui lui est expliqué et il est plus motivé à apprendre.
Le Ministre de l’Education M.Kénéko Barthélemy Togo soulignera que ce projet USAID/SIRA vient consolider et renforcer la politique du gouvernement du Mali qui consiste à instaurer la langue nationale dans les 1ers cycles. Selon lui ce projet contribuera sans nul doute au renforcement des initiatives déjà prises en intégrant des stratégies développées par différents partenaires aussi bien en matière de pédagogies qu’en matière de participation.
Boubacar Diam Wagué