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Mali : ainsi parlait Oumar Mariko
Publié le lundi 23 mai 2016  |  Jeune Afrique
Première
© aBamako.com par mouhamar
Première session de la nouvelle législature
Bamako, le 22 janvier 2014 à l`hémicycle. Les nouveaux députés issus des dernières législatives étaient en session extraordinaire pour l`élection du président de l`assemblée nationale et la composition des groupes parlementaires.Photo: Honorable Oumar MARIKO.




Alors qu'à Bamako les rumeurs faisant état d'un remaniement de gouvernement vont bon train et que l'opposition manifeste dans les rues, le trublion de la majorité se montre tantôt critique, tantôt accommodant. Rencontre.

Incompétence, immobilisme… Au Mali, le gouvernement subit des critiques de toutes parts. À commencer par celles de plusieurs leaders de sa majorité, hétéroclite et fragile, comme Oumar Mariko, le chef de l’extrême gauche, qui ne verrait pas d’inconvénient à rejoindre une future équipe moins orientée à droite. Reste à savoir si le trublion en a les compétences et le profil… Et si le gouvernement sera remanié, comme cela se murmure à Bamako.

Derrière large sourire se cache un individu que beaucoup craignent.
Dans le quartier de Djelibougou se dresse la permanence historique du parti Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance (Sadi), qu’il a fondé en 1996. Quand il apparaît, au milieu des affiches décaties de Karl Marx, Fidel Castro ou Thomas Sankara, le « docteur Mariko », avec son allure bonhomme, inspire la sympathie. Pourtant, derrière la poignée de main ferme et le large sourire se cache un individu que beaucoup craignent.

« Qu’il s’agisse d’Alpha [Oumar Konaré] ou d’ATT [Amadou Toumani Touré], on ne m’a jamais proposé d’être ministre, assure-t-il. Quant à IBK [Ibrahim Boubacar Keïta], qui nous a fait de belles promesses en échange de notre soutien, ses partisans du RPM [Rassemblement pour le Mali] n’ont eu ensuite qu’une seule priorité : se partager les postes. »

Un orateur au service de la paix au Mali

Quand il parle, on ne l’arrête plus. Oumar Mariko a la voix qui porte. « C’est un tribun naturel », précise un militant. À 57 ans, il n’a pas changé de discours, et se dit toujours « anticolonialiste » et « anticapitaliste ». « Je suis le Mélenchon du Mali », s’exclame-t-il, avant de s’avouer proche du seul homme politique français à avoir condamné le retrait définitif de son visa pour l’Hexagone, après qu’il a soutenu activement le coup d’État de 2012. Une situation dont le Parlement malien a débattu en avril dernier. Abdoulaye Diop, le ministre des Affaires étrangères, a lui-même tenté de faire changer d’avis les autorités françaises. Sans succès.

Au lendemain du renversement du président malien, Oumar Mariko avait lancé le Mouvement populaire du 22 mars, favorable aux mutins. « Nous avions tout planifié pour faire tomber ATT. De quoi aurais-je honte puisque, dans notre pays, toutes les élections dites démocratiques, cautionnées par la France, sont des coups d’État institutionnels ? »
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