Recherche scientifique : Des balises pour l’innovation

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Publié le lundi 23 mai 2016 | L’Indicateur Renouveau

© aBamako.com par A S
Assises Nationales de la Recherche Scientifique
Les Assises Nationales de la Recherche Scientifique se sont tenues le 16 Mai au CICB

L’élaboration d’un outil pour l’innovation dans notre pays a été décidée à la fin des assises de la recherche scientifique jeudi dernier.
Pays en voie de développement, le Mali aspire à sa propre politique de recherche scientifique. Et cela devra passer par la mise en œuvre d’un cadre approprié des chercheurs, développeurs et partenaires techniques financiers. Mme la ministre de la Recherche scientifique, Assétou Founé Samaké, en a donné l’assurance le 19 mai à Bamako.
Les activités de recherche coûtent très chers et demandent beaucoup d’argent. En plus des insuffisances constatées dans le système de recherche, notre pays souffre de l’insuffisance criante en ressources humaines, en financement et en valorisation des résultats de la recherche. Toutes choses qui bloquent l’avancée de la technologie et de l’innovation au Mali.
Toutefois, les assises de la recherche scientifique ont gagné le pari de l’organisation et de la mobilisation. Les experts et chercheurs locaux et ceux de la diaspora ont travaillé durant quatre jours en symposiums et en tables rondes tout en proposant des recommandations qui apportent des solutions durables aux questions de l’enseignement des sciences, techniques et des mathématiques, la pratique scientifique dans les langues nationales qui dégagera un plan pour la recherche.
L’introduction de la langue nationale du primaire au supérieur et l’orientation des enfants vers les filières scientifiques ont été également au centre des débats.
Le ministre de la Recherche scientifique, Mme Assétou Founé Samaké, s’est dit satisfaite du bon déroulement des travaux. Pour elle, "c’est un jalon important dans la promotion des sciences et de l’innovation qui vient d’être posé".
Et d’ajouter que les recommandations laissent à croire que notre pays a amorcé la dernière ligne droite vers la politique nationale de la recherche et de l’innovation qui "le dotera d’un outil à la hauteur de ses aspirations".
Parmi les recommandations formulées figurent la mise en place d’un secrétariat du Conseil supérieur de la recherche scientifique et la création d’une direction générale de la recherche scientifique et de l’innovation technologique.
Zoumana Coulibaly
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ENSEIGNEMENT SUPERIEUR : L’Université Montplaisir Tunisie/Mali est là
L’Université Montplaisir, la première université privée de la Tunisie, s’implante à Bamako.
L’Université Montplaisir fait partie du paysage des établissements d’enseignement supérieur privé au Mali depuis samedi dernier. Le ministre de l’Enseignement supérieur, Me Mountaga Tall, visitant les locaux de l’établissement, situé à ACI-2000, a lancé ses activités au Ma li.
Investir dans l’enseignement supérieur malien afin d’offrir aux Maliens une formation adéquate et rigoureuse est la mission de l’Université Montplaisir Tunis/Mali.
Selon le président de l’Université Montplaisir, son établissement, qui a accueilli plusieurs Maliens en Tunisie, leur donne aujourd’hui l’opportunité de poursuivre leurs études chez eux auprès de leurs familles. En croire le président, le programme Mobility permet d’étudier un semestre, une année et ou même plus à l’Université Montplasir Tunis/Bamako et de pouvoir continuer ses études à Tunis.
L’établissement met à la disposition des étudiants et parents des moyens pour réussir le cursus universitaire à travers des professeurs qualifiés et expérimentés et l’utilisation des moyens technologiques les plus avancés.
Il a rappelé que l’Université Montplaisir, premier établissement privé de l’enseignement supérieur agrée par l’Etat tunisien, a été créée en 1993. "Il s’installe au Mali avec comme mission de développer chez les étudiants les compétences nécessaires pour affronter le monde du travail, améliorer leur culture générale et professionnelle".
Selon, lui avec ses 23 ans d’expériences, l’importance des filières enseignées notamment le réseau de télécommunication, le génie informatique, le marketing, le droit privé et le droit des affaires, l’UMTB sera un outil pour s’imposer sur le marché de l’emploi.
Le ministre de l’Enseignement supérieur a souhaité la bienvenue à l’Université Montplaisir dans notre pays. Me Mountaga Tall dira que son département est d’égal partage entre les universités publiques et privées, entre les promoteurs nationaux et africains, internationaux. "Nous encourageons toutes les initiatives qui peuvent nous permettre d’améliorer l’offre que nous faisons".
Des anciens étudiants de l’Université Montplaisir ont témoigné que la formation reçue leur a permis de s’intégrer facilement sur le marché de l’emploi. Ils ont partagé avec les participants leurs vécus en Tunisie.
Yéhia M. Baby