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Conférence de presse du Ministre de la défense sur l’attaque de Tombouctou Bamako, le 05 février 2016 le Ministre de la défense a tenu une Conférence de presse sur l’attaque de Tombouctou |
Le ministre de la Défense et des Anciens combattants, Tiéman Hubert Coulibaly, a reçu en audience le chef d’état-major des Forces républicaines de Côte d’Ivoire, le général de corps d’Armée Soumaïla Bakayoko. Au cours de cette audience, qui a eu lieu le vendredi après-midi au ministère, il s’agissait de restituer la séance de travail entre le chef militaire ivoirien et son homologue, le chef d’état-major général des armées, le général de division Mahamane Touré.
Si la grande muette n’a pas souhaité s’exprimer sur le contenu de la rencontre, cependant, il convient de rappeler que cette mission de quelques jours au Mali du général ivoirien se déroule sur instruction des plus hautes autorités des deux pays afin de « conjuguer les efforts dans la sécurisation des frontières », a brièvement expliqué le ministre Coulibaly.
« A l’issue de cette rencontre, il s’agissait de mettre en œuvre des stratégies militaires efficaces », a laconiquement ajouté le général ivoirien.
Dans les coulisses, nous avons pris que cette rencontre se traduira sur le terrain par des patrouilles communes et le partage de renseignements entre les armées des deux pays. Ces efforts communs visent à lutter contre le grand banditisme et le terrorisme le long des frontières.
Face aux actions des groupes terroristes ces derniers temps, qui menacent la stabilité dans les États en Afrique de l’Ouest, les deux pays voisins qui partagent des populations de part et d’autres de la frontière, devront désormais unir leurs forces.
Pour rappel le 10 juin 2015, un gendarme malien a perdu la vie dans une attaque attribuée aux terroristes. Au cours de cette même attaque menée tôt le matin, deux civils ont été blessés, des véhicules et des motos brûlés. Des hommes armés ont attaqué aussi la localité de Fakola. En juillet 2015, une opération de ratissage de l’armée dans la forêt de Sama à la frontière ivoirienne, a permis d’en chasser les groupes de terroristes qui y campaient.
A.DIARRA
Source: Essor
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